MILAN (Reuters) - Stellantis a signé un plan de départs volontaires avec les syndicats pour près de 2.500 employés en Italie, ont annoncé mardi les syndicats, alors que le constructeur automobile tente de s'adapter aux changements nécessaires à la transition écologique de l'industrie.
Jusqu'à 1.520 employés à Turin, dont 300 travaillent dans l'usine automobile de Mirafiori et 733 dans les bureaux, auront la possibilité de partir avec des indemnités financières, a déclaré le syndicat UILM.
Stellantis a accepté de nouvelles mesures de licenciement volontaire pour 850 salariés de son usine d'assemblage de Cassino, dans le centre de l'Italie, et pour une centaine de salariés de son usine de fabrication de moteurs de Pratola Serra, a déclaré le syndicat FIOM, qui n'a pas signé les accords.
Un porte-parole de Stellantis a confirmé les accords conclus à Turin et à Pratola Serra, mais pas celui conclu à Cassino. Il a toutefois ajouté que d'autres accords devraient être signés dans les prochains jours pour d'autres sites en Italie, dans le cadre d'un protocole négocié avec les syndicats la semaine dernière.
"Ces accords s'inscrivent dans le cadre des initiatives mises en œuvre par Stellantis pour faire face aux effets du processus de transition énergétique et technologique en cours () y compris sur l'emploi", a déclaré le porte-parole.
Ces accords sont conclus sur une base strictement volontaire et s'adressent principalement aux employés proches de l'âge de la retraite ou cherchant de nouvelles opportunités professionnelles, a-t-il ajouté.
Stellantis embauche environ 43.000 personnes en Italie, dont environ 15.000 dans la région de Turin dans le nord-ouest de l'Italie, siège historique de Fiat, qui a fusionné avec Chrysler, puis avec le constructeur Peugeot (EPA:PEUP) PSA pour former Stellantis
Le gouvernement italien est en pourparlers avec Stellantis pour augmenter sa production annuelle nationale à un million de véhicules, contre environ 750.000 l'année dernière. Le constructeur automobile a réaffirmé mardi que l'Italie avait un rôle central à jouer dans ses opérations mondiales.
(Rédigé par Giulio Piovaccari et Alvise Armellini; version française Dimitri Rhodes et Dagmarah Mackos, édité par Kate Entringer)