Mardi, Stellantis (NYSE:STLA), la société mère de Chrysler, a révélé qu'elle avait effectué des tests démontrant que 24 moteurs à combustion interne différents installés dans les véhicules européens fabriqués par la société depuis 2014 sont capables d'utiliser des e-carburants avancés sans aucune modification.
Selon un porte-parole de Stellantis, quatre des 28 types de moteurs testés sont encore en attente de validation.
Cette révélation intervient quelques semaines seulement après que l'Union européenne a introduit une disposition légale permettant aux véhicules alimentés par des e-carburants de continuer à être disponibles à la vente même après l'échéance de 2035 fixée pour l'élimination progressive des voitures émettant du dioxyde de carbone.
Le troisième constructeur automobile mondial en termes de ventes a prévu que l'adoption de carburants électriques à faible teneur en carbone dans environ 28 millions de véhicules pourrait entraîner une réduction de 400 millions de tonnes d'émissions de CO2 dans toute l'Europe entre 2025 et 2050.
Selon Stellantis, les e-carburants à faible teneur en carbone ont le potentiel de réduire les émissions de CO2 des véhicules à combustion interne existants d'au moins 70 % si l'on considère l'ensemble de leur cycle de vie par rapport aux carburants traditionnels. L'entreprise s'est fixé des objectifs ambitieux pour réduire de moitié son empreinte carbone d'ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2021 et espère atteindre la neutralité carbone d'ici à 2038.