UBS a récemment intenté une action en justice contre Bank of America (NYSE:BAC), réclamant 200 millions de dollars de dédommagement. Le litige, initié mercredi, tourne autour de l'affirmation de la banque suisse selon laquelle Bank of America n'a pas rempli ses obligations d'indemnisation liées à la gestion des prêts hypothécaires à risque de la période précédant la crise financière mondiale de 2008.
UBS affirme que Countrywide Financial, qui a été rachetée par Bank of America en juillet 2008, avait accepté de couvrir les réclamations concernant des hypothèques mal souscrites ou frauduleusement souscrites. Ces hypothèques avaient été regroupées en titres par UBS. Toutefois, selon UBS, malgré des négociations prolongées, Bank of America a refusé de couvrir environ 53 millions de dollars de frais juridiques, entre autres dépenses.
Le litige remonte à un règlement de 885 millions de dollars conclu par UBS avec l'Agence fédérale américaine de financement du logement en 2013 et à un règlement confidentiel conclu en 2016 avec la Federal Home Loan Bank of San Francisco, concernant les prêts de Countrywide. UBS soutient que ces règlements auraient dû être couverts par l'accord d'indemnisation conclu avec Countrywide.
La plainte a été déposée auprès d'un tribunal de l'État de New York à Manhattan, mais les détails sur la manière dont UBS est parvenue au chiffre de 200 millions de dollars n'ont pas été divulgués. Bank of America n'a pas encore répondu aux allégations, et UBS a refusé de faire d'autres commentaires sur cette affaire.
Cette action en justice s'inscrit dans le cadre d'une vague plus large de litiges depuis 2008 visant à tenir les prêteurs responsables de la dévaluation des titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles, qui étaient autrefois considérés comme des investissements stables. L'affaire UBS Americas et al v Countrywide Home Loans Inc et al adopte un angle différent en ciblant la couverture des règlements liés à ces titres.
L'acquisition de Countrywide par Bank of America a coûté très cher à la banque, qui a dû engager des dizaines de milliards de dollars en frais juridiques et autres pour cet achat, ainsi que pour son acquisition de Merrill Lynch, qui a été réalisée six mois plus tard.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.