Investing.com - Le groupe "hacktiviste" Nullbulge a obtenu des données du système de collaboration interne Slack de Disney , selon des fichiers examinés par le Wall Street Journal.
Le groupe à l'origine de la fuite a déclaré dans un billet de blog qu'il avait publié des données provenant de milliers de canaux Slack au sein de la société de divertissement. Les données comprenaient du code informatique et des détails sur des projets qui n'ont pas encore été annoncés. Slack est couramment utilisé dans les grandes entreprises pour des discussions de groupe sur des initiatives stratégiques.
La véracité des affirmations du groupe concernant l'étendue des documents pris et la manière dont ils ont été obtenus n'a pas pu être confirmée dans l'immédiat.
Selon le Journal, les documents qui ont fait l'objet d'une fuite comprennent des conversations sur la maintenance du site web de Disney, le développement de logiciels, l'évaluation de candidats à l'emploi, des initiatives pour les leaders émergents au sein d'ESPN, et même des photos des chiens des employés, avec des données remontant au moins à 2019.
Un représentant de Disney a confirmé que l'entreprise examinait la question.
Le groupe de pirates a récemment mis en ligne des captures d'écran de documents qu'il prétendait avoir obtenus des canaux Slack de Disney (NYSE :DIS). Ces prétendus documents comprenaient des extraits de descriptions de projets et de plans, ainsi que des données sur les visites, les réservations et les recettes de Disneyland Paris.
Nullbulge se présente comme un groupe hacktiviste défendant les droits des artistes et sélectionnant ses cibles en fonction de valeurs sociales, économiques ou politiques spécifiques. Selon un porte-parole du groupe, Disney a été ciblé en raison de sa gestion des contrats avec les artistes, de son approche de l'IA et de son mépris présumé pour les consommateurs.
La publication des données a été motivée par la conviction qu'il serait vain d'exiger quoi que ce soit de Disney, a ajouté le porte-parole.
Nullbulge a affirmé pour la première fois avoir accédé aux systèmes informatiques de Disney en mai, selon Eric Parker, un chercheur en sécurité. M. Parker soupçonne le groupe d'être en fait un seul individu cherchant à attirer l'attention.
Le groupe aurait accédé aux informations par l'intermédiaire d'un responsable du développement de logiciels de Disney, dont l'ordinateur a été compromis à deux reprises. Le groupe a déjà volé des informations personnelles et des identifiants en ligne, qu'il a ensuite publiés en ligne, y compris les informations privées de l'employé de Disney en question.
La divulgation publique de messages, de codes et de documents internes d'une entreprise peut perturber considérablement cette dernière et compromettre ses objectifs commerciaux.