Le gouvernement a renoncé à la privatisation de la Française des Jeux, qui restera pour l'heure entre les mains de l'Etat, révèle le Journal de dimanche, sans citer ses sources.
Cette privatisation "vient d'être remisée", écrit le journal, alors qu'une cession, au moins partielle, était régulièrement évoquée ces derniers temps.
La nouvelle PDG, Stéphane Pallez, nommée début octobre, avait même mis en avant son expérience en matière de privatisation, mais sans dévoiler les intentions de l'Etat quant à la société, qui est par ailleurs très rentable.
Selon le JDD, l'Etat n'a jamais véritablement envisagé cette privatisation "car trop complexe à réaliser".
Le journal souligne que le gouvernement préfère le statu quo puisqu'il prélève près de 3 milliards d'euros par an de taxes sur les jeux.
Le JDD conclut en indiquant que la nouvelle présidente "devra d'abord transformer la FDJ avant d'envisager le grand saut dans le privé", sans plus de précisions.
La FDJ est détenue à 72% par l'Etat, à 20% par les "anciens émetteurs de billets de la Loterie nationale" (associations d'anciens combattants et de blessés de guerre, sociétés privées de change et de jeux, mutuelle des fonctionnaires du trésor public), ainsi que par les salariés et le groupement de courtiers Soficoma.