PARIS (Reuters) - Le groupe de luxe français Kering (PA:PRTP) rapporte jeudi que le Parquet national financier (PNF) a confirmé avoir ouvert une enquête préliminaire sur ses pratiques fiscales et conteste "avec la plus grande fermeté les allégations contenues" dans un article du site Mediapart, relayées par d’autres médias.
"Cette enquête apparaît liée aux éventuelles conséquences, pour les sociétés françaises de Kering, d'une procédure ouverte en novembre 2017 à l’encontre de LGI, filiale suisse du groupe, qui s’est conclue par un accord entre Gucci et l’administration fiscale italienne en mai 2019", indique le groupe de luxe.
"Cette information n’avait pas été portée à la connaissance de Kering jusqu’à présent", précise le groupe de luxe dans un communiqué, ajoutant qu'il "apportera sa pleine coopération à l’enquête" et "continuera de communiquer de manière complète et diligente sur ses litiges fiscaux".
Selon Mediapart, l'enquête préliminaire du PNF contre le propriétaire des marques Gucci et Yves Saint Laurent a été ouverte en février 2019 et porte sur des faits présumés de "blanchiment de fraude fiscale aggravée".
(Jean-Philippe Lefief et Henri-Pierre André)