Le nombre de voyageurs à bord des trains régionaux de la SNCF a augmenté de 1,8% sur les cinq premiers mois de 2017, et les recettes de 3,8%, a annoncé mercredi Frank Lacroix, directeur général TER.
"Pour la première fois depuis 2012, le nombre de voyageurs TER augmente et les recettes augmentent plus vite encore que le trafic", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Sur la ponctualité des trains, "depuis février dernier, l'irrégularité est en baisse de 10% par rapport à l'année précédente".
La SNCF a dévoilé en septembre son "plan TER 2020", afin d'attirer plus de voyageurs sur ces lignes et d'en réduire les coûts pour les régions, avant l'ouverture à la concurrence.
Concernant ces coûts de financement des TER supportés par les régions, ils sont restés l'an dernier au même niveau qu'en 2015 en raison des grèves en particulier, a précisé le dirigeant de la SNCF.
Les régions confient l'exploitation de ces lignes à la SNCF dans le cadre de délégations de service public. A partir de 2023 au plus tard, les régions pourront nouer des contrats avec d'autres opérateurs.
L'opérateur public veut passer "de l'opérateur monopolistique incontournable au partenaire sur lequel s'appuient les régions", a détaillé Frank Lacroix.
La SNCF a renouvelé plusieurs conventions en 2016 et de nombreuses autres négociations sont en cours: Occitanie, Pays de la Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne Franche Comté, Normandie, a-t-il précisé.
"Les discussions sont longues et serrées, parce que nos clients sont exigeants et attendent beaucoup de nous. Mais elles avancent bien, et je suis optimiste sur leur issue", a-t-il assuré.
En 2017, 60% du chiffre d'affaires des TER, qui s'élève à 4 milliards d'euros, sera remis en cause par la renégociation des conventions. Et fin 2018, toutes les conventions seront renouvelées, pour des durées de 5 à 8 ans.