PARIS (Reuters) - La garde à vue de cinq hommes et une femme proches de l'ultra-droite et soupçonnés de préparer une action violente contre le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, a été prolongée, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Ces personnes âgées de 22 à 62 ans ont été interpellées mardi dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Quatre de ces arrestations ont été effectuées en Moselle, où Emmanuel Macron est allé cette semaine dans le cadre de sa tournée "mémorielle" pour le centenaire de l'armistice de 1918, une autre dans l'Isère et la dernière en Ille-et-Vilaine.
C'est la présence en Moselle d'un membre du groupe normalement domicilié en Isère qui a déclenché l'intervention de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), selon une source proche de l'enquête.
Toutefois, selon cette source, le projet d'action violente visé était encore à ce stade "imprécis et mal défini".
(Emmanuel Jarry, édité par Jean-Baptiste Vey)