Investing.com - L'euro s'est élevé vendredi vers son plus haut niveau des trois dernières semaines face au dollar U.S. grâce au retour de l'espoir de nouvelles mesures de lutte contre la crise de la dette de la zone euro, redorant ainsi sa popularité tandis que l'attente d'assouplissements de la part de la Réserve Fédérale empêtrait son adversaire.
La paire EUR/USD est montée ce jour-là jusqu'à 1.2389, son cours le plus élevé depuis le 6 juillet, puis s'est stabilisée vers 1.232 à la clôture des échanges de la semaine, rebondissant de 1.63% au cours de celle-ci.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.2188, son plancher du 17 juillet, et de rencontrer de la résistance à 1.24, son plafond du 6.
Il avait en effet retrouvé des partisans après qu'il ait été rapporté que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, devait encontrer Jens Weidmann, son homologue de la Bundesbank allemande, dans les prochains jours afin de discuter des manières d'endiguer le problème du surendettement régional, y compris par l'achat de bons du trésor espagnols et italiens.
Le moral avait déjà retrouvé des couleurs la veille, rebondissant d'un gouffre de près de deux ans après que M. Draghi ait déclaré que la BCE la protègerait par tous les moyens nécessaires.
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande se sont engagés à faire de même dans un communiqué commun diffusé avant-hier, précisant être "profondément engagés pour défendre l'intégrité du bloc euro".
Ces interventions sont survenues après que les taux des obligations décennales de l'Espagne aient culminé à 7.7% mercredi, du jamais vu depuis l'adoption de l'unité monétaire européenne, alimentant la crainte d'un recours du pays à un plan de secours total en plus de la bouée de sauvetage accordée à ses banques.
Des statistiques émanant des autorités avaient d'autre part signalé lors de la dernière journée d'échanges que le taux de chômage espagnol avait été légèrement inférieur aux craintes pour le second trimestre, ne se hissant que de 24.4 vers 24.6%.
Les experts redoutaient de le voir grimper jusqu'à 24.9% pour la période considérée.
L'euro a toutefois laissé échapper une partie de ses gains du jour alors que les incertitudes reprenaient du poil de la bête, étouffant l'attente d'une action imminente de la BCE.
Aux Etats-Unis, des informations préliminaires montrant que la croissance économique avait été conforme aux attentes pour le second trimestre ont tempéré l'attente d'une nouvelle série d'accomodements de la part de la Réserve Fédérale lors de sa réunion de la semaine prochaine.
Le département d'état au commerce a déclaré que le produit intérieur brut avait gagné 1.5% d'avril à juin, contre 2% après révision à la hausse pour les trois mois précédents.
Cette nouvelle a propulsé l'étalon américain vers un pic hebdomadaire contre le yen, mais il a subi la plus forte domination en cinq semaines de la part de la livre sterling.
Les monnaies fortement dépendantes de la croissance ont également regagné du terrain sur lui, le dollar australien se hissant vendredi à son plus haut niveau depuis le 27 mars, alors son cousin néo-zélandais atteignait un pic des trois mois écoulés.
L'évolution de la situation de la zone euro sera encore une fois au centre des débats de la semaine prochaine, tandis que les décisions de politique moné&taire de la Réserve Fédérale, de la BCE et de la Banque d'Angleterre seront elle aussi sur toutes les lèvres.
Les chiffres de l'emploi non agricole des Etats-Unis seront aussi très attendus, en quête d'indices sur la vigueur de leur relance.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 30 juillet
En zone euro, l'Espagne révèlera son produit intérieur brut du second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
L'Italie émettra quand à elle des emprunts à dix ans.
Mardi 31 juillet
La zone euro révèlera ses résultats préliminaires portant sur son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi que son taux de chômage offciciel, imitée par l'Allemagne avec le volume de ses ventes et les variations de son marché de l'emploie et par la France avec les dépenses de ses consommateurs.
Les Etats-Unis achèveront la journée avec des informations sur les dépenses de consommation personnelles, l'inflation, les prix de la main-d'oeuvre et les dépenses des particuliers, sans oublier le rapport Standard & Poor's / Case-Shiller sur les prix des habitations, suivi par l'indice des directeurs des achats de la région de Chicago et un état des lieux de la confiance des particuliers établi par des experts.
Mercredi premier août
En zone euro, l'Espagne et l'Italie fourniront leurs informations concernant la croissance de leur secteur manufacturier.
Les Etats-Unis ne seront pas à négliger avec les variations de l'emploi non agricole, ainsi que leur inventaire des réserves pétrolières nationales, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements publiera une étude sur l'activité dans le domaine manufacturier.
La Réserve Fédérale fera quand à elle l'annonce de son taux d'intérêt directeur, laquelle sera suivie de son communiqué sur la question, fournissant une analyse en profondeur des perspectives économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Jeudi 2 août
Du côté de la zone euro, la BCE révèlera son taux d'intérêt directeur, après quoi son président Mario Draghi tiendra une conférence de presse à propos des perspectives économiques et des facteurs ayant pesé sur le cap qu'elle aura pris.
Les Etats-Unis publieront enfin dans l'après-midi leur décompte hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi qu'une étude sur les commandes reçues par les usines, préfigurant leur production future.
Vendredi 3 août
La zone euro diffusera ses chiffres officiels des ventes au détail.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec leurs informations officielles très attendues concernant les variations de l'emploi non agricole et le taux de chômage, sans oublier les salaires horaires moyens, ainsi qu'une étude de l'institut de gestion des approvisionnements sur l'activité dans le domaine non manufacturier.
La paire EUR/USD est montée ce jour-là jusqu'à 1.2389, son cours le plus élevé depuis le 6 juillet, puis s'est stabilisée vers 1.232 à la clôture des échanges de la semaine, rebondissant de 1.63% au cours de celle-ci.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.2188, son plancher du 17 juillet, et de rencontrer de la résistance à 1.24, son plafond du 6.
Il avait en effet retrouvé des partisans après qu'il ait été rapporté que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, devait encontrer Jens Weidmann, son homologue de la Bundesbank allemande, dans les prochains jours afin de discuter des manières d'endiguer le problème du surendettement régional, y compris par l'achat de bons du trésor espagnols et italiens.
Le moral avait déjà retrouvé des couleurs la veille, rebondissant d'un gouffre de près de deux ans après que M. Draghi ait déclaré que la BCE la protègerait par tous les moyens nécessaires.
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande se sont engagés à faire de même dans un communiqué commun diffusé avant-hier, précisant être "profondément engagés pour défendre l'intégrité du bloc euro".
Ces interventions sont survenues après que les taux des obligations décennales de l'Espagne aient culminé à 7.7% mercredi, du jamais vu depuis l'adoption de l'unité monétaire européenne, alimentant la crainte d'un recours du pays à un plan de secours total en plus de la bouée de sauvetage accordée à ses banques.
Des statistiques émanant des autorités avaient d'autre part signalé lors de la dernière journée d'échanges que le taux de chômage espagnol avait été légèrement inférieur aux craintes pour le second trimestre, ne se hissant que de 24.4 vers 24.6%.
Les experts redoutaient de le voir grimper jusqu'à 24.9% pour la période considérée.
L'euro a toutefois laissé échapper une partie de ses gains du jour alors que les incertitudes reprenaient du poil de la bête, étouffant l'attente d'une action imminente de la BCE.
Aux Etats-Unis, des informations préliminaires montrant que la croissance économique avait été conforme aux attentes pour le second trimestre ont tempéré l'attente d'une nouvelle série d'accomodements de la part de la Réserve Fédérale lors de sa réunion de la semaine prochaine.
Le département d'état au commerce a déclaré que le produit intérieur brut avait gagné 1.5% d'avril à juin, contre 2% après révision à la hausse pour les trois mois précédents.
Cette nouvelle a propulsé l'étalon américain vers un pic hebdomadaire contre le yen, mais il a subi la plus forte domination en cinq semaines de la part de la livre sterling.
Les monnaies fortement dépendantes de la croissance ont également regagné du terrain sur lui, le dollar australien se hissant vendredi à son plus haut niveau depuis le 27 mars, alors son cousin néo-zélandais atteignait un pic des trois mois écoulés.
L'évolution de la situation de la zone euro sera encore une fois au centre des débats de la semaine prochaine, tandis que les décisions de politique moné&taire de la Réserve Fédérale, de la BCE et de la Banque d'Angleterre seront elle aussi sur toutes les lèvres.
Les chiffres de l'emploi non agricole des Etats-Unis seront aussi très attendus, en quête d'indices sur la vigueur de leur relance.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 30 juillet
En zone euro, l'Espagne révèlera son produit intérieur brut du second trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
L'Italie émettra quand à elle des emprunts à dix ans.
Mardi 31 juillet
La zone euro révèlera ses résultats préliminaires portant sur son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi que son taux de chômage offciciel, imitée par l'Allemagne avec le volume de ses ventes et les variations de son marché de l'emploie et par la France avec les dépenses de ses consommateurs.
Les Etats-Unis achèveront la journée avec des informations sur les dépenses de consommation personnelles, l'inflation, les prix de la main-d'oeuvre et les dépenses des particuliers, sans oublier le rapport Standard & Poor's / Case-Shiller sur les prix des habitations, suivi par l'indice des directeurs des achats de la région de Chicago et un état des lieux de la confiance des particuliers établi par des experts.
Mercredi premier août
En zone euro, l'Espagne et l'Italie fourniront leurs informations concernant la croissance de leur secteur manufacturier.
Les Etats-Unis ne seront pas à négliger avec les variations de l'emploi non agricole, ainsi que leur inventaire des réserves pétrolières nationales, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements publiera une étude sur l'activité dans le domaine manufacturier.
La Réserve Fédérale fera quand à elle l'annonce de son taux d'intérêt directeur, laquelle sera suivie de son communiqué sur la question, fournissant une analyse en profondeur des perspectives économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Jeudi 2 août
Du côté de la zone euro, la BCE révèlera son taux d'intérêt directeur, après quoi son président Mario Draghi tiendra une conférence de presse à propos des perspectives économiques et des facteurs ayant pesé sur le cap qu'elle aura pris.
Les Etats-Unis publieront enfin dans l'après-midi leur décompte hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi qu'une étude sur les commandes reçues par les usines, préfigurant leur production future.
Vendredi 3 août
La zone euro diffusera ses chiffres officiels des ventes au détail.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec leurs informations officielles très attendues concernant les variations de l'emploi non agricole et le taux de chômage, sans oublier les salaires horaires moyens, ainsi qu'une étude de l'institut de gestion des approvisionnements sur l'activité dans le domaine non manufacturier.