BONN, Allemagne (Reuters) - La France a invité Saad Hariri et sa famille pour "quelques jours" en France, dans "un geste d'amitié", et la venue du Premier ministre démissionnaire libanais n'est en aucun cas un exil politique, a déclaré Emmanuel Macron en marge de la COP23 à Bonn.
"Je me suis entretenu avec le prince héritier (saoudien) Mohamed ben Salman et avec le Premier ministre Saad Hariri et nous sommes convenus que je l'invitais pour quelques jours en France avec sa famille", a dit le président français à des journalistes.
"C'est aussi un geste d'amitié et une volonté marquée de la France de contribuer au retour au calme et à la stabilité au Liban", a-t-il ajouté.
Prié de dire s'il s'agissait d'un exil politique, il a répondu par la négative.
"Nous avons besoin d'un Liban fort, d'une intégrité territoriale au Liban, et nous avons besoin d'avoir des dirigeants qui soient justement libres de leurs choix et de les exprimer", a dit Emmanuel Macron
(Sophie Louet avec Bate Felix, Simon Carraud, et bureau de Bonn)