Des pays du monde entier se préparent à évacuer leurs citoyens du Liban en raison de l'intensification du conflit entre Israël et le Hezbollah, soutenu par l'Iran. Bien qu'aucune évacuation militaire à grande échelle n'ait encore eu lieu, plusieurs nations organisent des vols et envisagent des évacuations par voie maritime.
L'Australie a sécurisé des centaines de sièges d'avion pour transporter ses citoyens hors du Liban, avec des vols militaires vers Chypre en attente. Les responsables australiens ont évoqué la possibilité d'évacuations par voie maritime et ont conseillé aux quelque 15.000 Australiens au Liban de partir tant que l'aéroport de Beyrouth est opérationnel.
Le ministère belge des Affaires étrangères a recommandé à ses citoyens de quitter le Liban dès que possible, selon l'agence de presse Belga. Le Brésil a envoyé un Airbus (EPA:AIR) A330 de l'armée de l'air pour rapatrier 220 personnes vendredi, avec des plans pour deux vols hebdomadaires, ciblant les 3.000 Brésiliens souhaitant rentrer chez eux.
La Chine a annoncé samedi avoir évacué en toute sécurité plus de 200 de ses ressortissants. Le Canada travaillerait avec l'Australie sur un plan d'évacuation maritime, envisageant de louer un navire commercial pour transporter 1.000 personnes par jour.
Chypre a déjà évacué 38 de ses citoyens à bord d'un avion grec jeudi, tandis que le Danemark a conseillé à ses citoyens de quitter le Liban via des vols commerciaux, qui sont toujours disponibles. Middle East Airlines, une compagnie libanaise, ajoute des vols supplémentaires pour répondre à la demande accrue.
La France, avec un navire de guerre dans la région et un porte-hélicoptères qui arrivera bientôt en Méditerranée orientale, a des plans d'urgence en place depuis des mois mais n'a pas lancé d'évacuation. Les plans sont axés sur Chypre et l'aéroport de Beyrouth, avec des discussions impliquant également la Turquie.
L'Allemagne continue d'évacuer ses citoyens, 219 autres étant partis vendredi, et la Grèce a évacué 22 de ses ressortissants ainsi que quelques Chypriotes jeudi, avec une frégate en attente pour une assistance supplémentaire.
L'Italie a réduit son personnel diplomatique et renforcé la sécurité de son ambassade à Beyrouth, tandis que le Japon a envoyé deux avions de transport militaire C-2 en attente pour évacuer ses ressortissants. Les Pays-Bas ont organisé des vols militaires pour le rapatriement vendredi et samedi, avec une capacité supplémentaire pour les citoyens d'autres pays.
La Pologne a déjà fait atterrir un avion à Varsovie transportant ses citoyens et d'autres du Liban. Le Portugal et la Roumanie ont aidé à évacuer leurs citoyens, la Roumanie utilisant un avion militaire pour évacuer 69 personnes jeudi.
La Russie a commencé les évacuations, les familles de diplomates quittant Beyrouth jeudi, et la Slovaquie prévoit d'envoyer un avion militaire pour transporter des Slovaques et d'autres ressortissants à Chypre. La Corée du Sud a évacué 97 citoyens et membres de leurs familles samedi.
L'Espagne a l'intention d'évacuer jusqu'à 350 citoyens à l'aide de deux avions militaires. La Turquie est prête à aider aux évacuations par air et par mer et coordonne avec une vingtaine de pays pour d'éventuelles évacuations via le territoire turc.
Le Royaume-Uni a affrété des vols pour ses citoyens, plus de 150 étant partis mercredi, et a déplacé environ 700 soldats à Chypre, ainsi que deux navires de la Royal Navy.
Les États-Unis ont déployé des troupes à Chypre pour se préparer à d'éventuelles évacuations et travaillent avec les compagnies aériennes pour augmenter la disponibilité des vols pour les Américains quittant le Liban. Le Département d'État a fait cette annonce mardi.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.