PARIS (Reuters) - Cinq hommes et une femme soupçonnés de préparer une action violente contre Emmanuel Macron ont été arrêtés mardi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Ces personnes âgées de 22 à 62 ans ont été interpellées dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a-t-on précisé à Reuters de source judiciaire.
Selon des sources policières, elles appartiennent à l'ultra-droite.
Quatre de ces arrestations ont été effectuées en Moselle, une autre dans l'Isère et la dernière en Ille-et-Vilaine, a-t-on précisé de source proche de l'enquête.
Le projet d'action violente visé est à ce stade "imprécis et mal défini", a-t-on de même source.
Dix activistes de l'ultra-droite islamophobe avaient été mis en examen en juin dernier, notamment pour association de malfaiteurs terroriste.
Selon une source proche de l'enquête, leur groupuscule, l'Action des forces opérationnelles (AFO), dont l'objectif est de "lutter contre le péril islamique", est issu d'une scission des Volontaires pour la France, un groupe de la même mouvance.
Les perquisitions menées en juin avaient permis aux enquêteurs de découvrir des éléments entrant dans la fabrication d'explosifs ainsi que 36 armes, dont 31 détenues sans autorisations, et des munitions.
(Emmanuel Jarry et Jean-Baptiste Vey, avec Service France édité par Yves Clarisse)