Une nouvelle semaine boursière animée se termine. Sur le marché obligataire, voyons quelles sont les tendances qui se sont dégagées au sein de la salle des marchés de la Société de Bourse Goldwasser Exchange.
'Compte tenu de l’actualité, difficile de ne pas mentionner les obligations Volkswagen (XETRA:VOWG) sur lesquelles nous avons tout de même constaté pas mal d’achats à bon compte', explique Raphaël Goldwasser, gérant associé de la Société de Bourse.
‘Nos clients se sont notamment tournés vers les obligations perpétuelles subordonnées émises par le constructeur automobile, comme par exemple la ligne 3,50% remboursable pour la première fois en 2030 et la tranche 4,625% remboursable en 2026 (coupures de 1.000 euros à chaque fois). Depuis la révélation du scandale diesel, elles ont perdu en moyenne une dizaine de points et leurs rendements dépassent désormais les 5%', précise Raphaël Goldwasser.
D'autres ont visiblement apprécié que Marc Coucke, via sa holding Alychlo, ait renforcé sa position dans le capital de Fagron. Le milliardaire néerlandophone détient désormais une participation de 5,26% dans le spécialiste des préparations magistrales pour pharmacie. Suite à l’annonce parue dans la presse ce mardi, nous avons observé plusieurs prises de position sur l’unique obligation du groupe (4,75% - 2017 - 1.000 euros), à un prix moyen de 102% du nominal.
L’obligation subordonnée RWE (XETRA:RWEG) 3,50% - 2075, remboursable anticipativement en 2025, se traite à ses plus bas depuis la semaine passée et a fait également l’objet d'achats à bon compte. On le sait, l'ensemble du secteur allemand des "utilities" est observé de près par les investisseurs. D'après la presse allemande, les énergéticiens EON, RWE, Vattenfall et EnBW n’auraient pas provisionnés assez d’argent dans le cadre du démantèlement des centrales nucléaires sensé être bouclé pour 2022. Selon Der Spiegel, pas moins de 30 milliards d'euros manqueraient à l'appel pour financer la construction des sites de dépôts des déchets nucléaires, soit presque autant que les 39 milliards déjà mis de côté par les quatre énergéticiens.
Comme c’est le cas depuis de nombreuses semaines, notre clientèle reste toujours à l’écart des devises émergentes. On notera à ce titre que le réal brésilien a connu une nouvelle semaine très volatile et décrochait jusqu'à 7% en cours de semaine pour toucher un plus bas de 4,69 BRL pour un euro. Il s’est toutefois repris hier en fin de séance à 4,40 réal pour un euro, ajoute Raphaël Goldwasser.
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Les informations présentées ci-dessus résultent d’observations effectuées durant de la semaine écoulée au sein de la salle des marchés de Goldwasser Exchange. Cette information ne tient pas compte de l’ensemble des transactions effectuées via notre salle des marchés. Certaines transactions potentiellement importantes peuvent ne pas être mentionnées dans le présent rapport. A l’inverse, certaines transactions mentionnées dans ce rapport ne porte pas sur des volumes importants. La présente communication doit être considérée comme une information publicitaire. Elle n'a pas été élaborée conformément aux dispositions légales arrêtées pour promouvoir l'indépendance de la recherche en investissement et n'est soumise à aucune interdiction prohibant l'exécution de transactions avant la diffusion de la recherche en investissement.