Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
La publication des chiffres des mises en chantier était très attendue et avait valeur de test puisqu’il s’agit des premières stats « post-cycloniques ». Un repli était attendu et c’est bien naturel. Mais au lieu de -0,8%, les mises en chantier chutent de -4,7% et les permis de construire de -4,5% (un cyclone empêche certes de démarrer une construction mais pas de solliciter une autorisation).
Ces deux enquêtes constituent une déception…mais qui n’impacte en rien l’évolution des futures à Wall Street. En effet, les indices boursiers US viennent de rouvrir – imperturbables – sur une nouvelle rafale de records absolus, pour une 12e séance et autant de records sur une série de 13 séances. Le Dow Jones s’inscrit à 23 100, le Nasdaq (+0,15%) à 6 633 et le S&P500 à 2 564. Peu importe le risque d’une inflexion conjoncturelle négative dans l’immobilier d’ici fin 2017. Les reconstructions « schumpétériennes » en Floride et au Texas pourraient provoquer une pénurie de matériaux pour démarrer d’autres chantiers dans le « neuf ». Tout ce qui compte désormais, c’est de tirer les cours en vue d’une compensation (au plus haut) des contrats sur indices échéance octobre (la hausse moyenne des indices US dépasse 3% depuis le 16 septembre dernier).