Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
A 14h30 a été divulgué le « chiffre du jour » : l’indice Empire State de la Fed de New York pour le mois d’octobre. Comme les indices boursiers de l’Eurozone – dont le CAC40 – étaient figés dans une fourchette de fluctuation de 0,2% d’amplitude depuis le début de la séance, il y avait une possibilité de voir les cours décaler un peu… pourvu que la « stat » déjoue d’une manière ou d’une autre le consensus.
Cela ressemble à un raisonnement qui tient la route… mais qui n’a aucune pertinence en conditions réelles. Même en zoomant le graphique du CAC40 à +250%, il est absolument impossible de détecter le moindre frémissement de la courbe – ne serait-ce que de 0,05% – entre 14h25 et 14h45 (avant et après l’Empire State). L’activité industrielle sur la côte Est explose à la hausse de +6 points, à 30,2 au titre du mois en cours (contre 24,4 en septembre), alors le marché anticipait une baisse presque symétrique de -5 points vers 20 ce mois-ci.
L’Empire State s’envole au-delà du pic des 27,5 de septembre 2014, marquant une exubérance des directeurs d’achats qui manifestent ainsi leur foi dans un avenir radieux… et sans horizon de temps. Si le CAC40 ne réagit pas, une nouvelle rafale de records absolus sont inscrits sur le Dow Jones à 22 920 (+0,2%), sur le S&P à 2 560 (+0,2%), sur le Nasdaq à 6 625 (+0,3%).