MARCHÉS ACTIONS
Alors que les places européennes avaient réussi à grappiller du terrain vendredi dernier, Wall Street a légèrement reculé en fin de séance. Les coûts de production au deuxième trimestre ainsi que l’indice du sentiment des consommateurs de l’Université du Michigan ont déçu les investisseurs. Le CAC 40 avait clôturé sa semaine à 5 082.61 points, soit un gain de 0.72% vendredi, le Dax à 11 308.99 points soit 0.46% de progression. Le Footsie a glané 0.41% pour terminer à 6 696.28 points. Alors que le Nasdaq a clôturé proche de la neutralité pour sa dernière séance de la semaine en reculant de seulement 0.01% à 5 128.28 points, le Dow Jones et le S&P500 ont cédé respectivement 0.32% et 0.23% à 17 689.86 points et 2 103.84 points.
Ce matin, on assiste à un évènement : la réouverture de la Bourse d’Athènes. Rappelons que cette dernière est fermée depuis le 26 juin dernier. Elle est attendue à la baisse de près de 20%.
Ce matin, la Chine a annoncé une contraction de son activité manufacturière plus forte que prévue pour le mois de Juillet. Les inquiétudes autour de la croissance chinoise pourraient rapidement refaire surface. En dépit de bons résultats trimestriels d’entreprises, la Bourse de Tokyo a cédé 0.18% à 20 548.11 points, en raison des inquiétudes suscitées par la Chine. Les entreprises liées au secteur des matières premières restent affectées.
Cette semaine sera chargée en publications macroéconomiques avec notamment les chiffres de l’emploi aux Etats-Unis en fin de semaine. Le bal des publications des résultats trimestriels se poursuivra également de part et d’autre de l’Atlantique.
FOREX
Ce matin vers 9 heures, la parité EUR/USD se maintient en-dessous du seuil technique et psychologique des 1.10$ à 1.0982$, soit en baisse de 0.26% depuis l’ouverture après avoir bondi vendredi dernier suite à la publication décevante aux Etats-Unis d’un chiffre sur l’évolution des salaires américains : en effet, le coût de l’emploi a baissé à 0.2% contre 0.6% attendu par le consensus et 0.7% précédemment. Techniquement, la parité pourrait venir à la hausse casser les 1.10$ et revenir sur les 1.1250$; à la baisse le dernier plus bas à 1.0811$ n’est pas à exclure dans un contexte d’une prochaine hausse des taux de la Fed.
Aujourd’hui, la journée sera rythmée par la publication du PMI manufacturier en Allemagne, attendu stable à 51.5, de même que le PMI manufacturier en zone euro est attendu identique au niveau précédent à 52.2. De l’autre côté de l’Atlantique, les investisseurs attendront dans l’après-midi l’indice PMI manufacturier de l’institut ISM stable à 53.5.
Les paires en yen évoluent à la hausse, la devise nippone étant pénalisée par la publication ce matin de l’indice PMI manufacturier en Chine, ressorti en baisse à 47.8 contre 48.3 prévu par le consensus. Le dollar contre le yen s’échange ce matin juste au-dessus du seuil des 124 yens à 124.04 yens, en hausse de 0.10%. L’euro progresse face au yen à 136.25 yens vers 9 heures, soit +0.11%.
MATIÈRES PREMIÈRES
Le pétrole recule fortement en ce début du mois d’août. Le contrat de septembre sur le Brent perdait 37 centimes ce matin à $51.84. Le WTI, lui lâchait 31 centimes à $46.81 le baril. Le volume total des contrats à terme échangés était de 9% inférieur à la moyenne des 100 jours. La prime entre les deux homologues était de $5.
Les investisseurs craignent une amplification de la surabondance américaine à la suite de la publication hebdomadaire des puits de pétrole en activité aux Etats-Unis.
Du côté du dossier iranien, la prudence est également de mise après les déclarations du ministre du pétrole qui a indiqué que le pays pourrait augmenter sa production une fois les sanctions internationales levées. L’Iran pourrait augmenter sa production de 500 000 barils par jour la semaine prochaine. L’Iran prévoit donc de doubler ses exportations. Rappelons que la République Islamique a produit en moyenne 2.85 millions de barils par jour le mois dernier. Pour comparer, le pays produisait 3.6 millions de barils à la fin de 2011.
Du côté de la demande, l’indice PMI manufacturier chinois a été publié en forte baisse cette nuit pour le mois de juillet, celui-ci est maintenant sur un plus bas de deux ans.
Sur les métaux précieux, l’or se stabilise sur un plus bas de cinq ans et demi. Sa chute a été largement entrainée par l’appréciation du dollar alors que la hausse des taux pronostiquée pour septembre renforce les vendeurs. L’once d’or était stable ce matin à $1095.36. Les participations dans le SPDR Gold Trust, le plus grand fond négocié en bourse, ont à nouveau diminué vendredi à 21 630 000 onces, un plus bas jamais atteint depuis septembre 2008.