Fondé en 1863 et coté à la Bourse de Bruxelles, Immobel est un acteur important dans le secteur de la promotion immobilière en Belgique. La compagnie, qui exerce également ses activités au Grand-Duché de Luxembourg et en Pologne, est présente dans les secteurs du bureau, du résidentiel et du lotissement. Elle affichait un total bilantaire de 497 millions d’euros au 31 décembre 2014 et des fonds propres de 197 millions, selon le dernier rapport annuel de l’entreprise.
Le 22 septembre 2014, Allfin, une société contrôlée par Marnix Galle, a pris le contrôle d’Immobel en rachetant la participation de 29,5% détenue par Cresida Investment – une société de la famille Bruckner.
Allfin est spécialisée dans le développement de bureaux de standing, mais aussi dans les projets résidentiels, commerciaux et mixtes en Belgique et au Luxembourg.
Malgré certaines complémentarités, le scénario d’une fusion entre les deux sociétés a été écarté l’été dernier, le nouvel actionnaire privilégiant la nomination d’un nouveau CEO, Alexander Hodac (ex-Home Invest Belgium) en l’occurrence, pour dynamiser le développement du groupe immobilier racheté.
2016, une année de transition
L’exercice 2016 devrait être mis à profit pour redynamiser et repenser l’évolution des différents projets, a déjà fait savoir le Conseil d’administration en marge d’un avertissement sur les résultats 2015. Des résultats nettement meilleurs sont attendus à partir de 2017, signale également l’équipe dirigeante d’Immobel.
Sur le marché obligataire, Immobel est présent sur deux lignes, dont une affiche une maturité égale au 28 mars 2018 et un coupon fixe de 5,50%.
L'investissement minimum se monte à 100.000 euros en nominal pour une taille à l’émission de 60 millions d'euros. C’est un montant relativement faible qui peut influencer la liquidité sur le marché secondaire. Ce mercredi, le prix indicatif pour acheter cette obligation est de 105% du nominal.