Le géant américain de la distribution en ligne a bondi en bourse vendredi dernier, après avoir publié des résultats trimestriels nettement supérieurs aux prévisions les plus optimistes.
Les investisseurs ont été agréablement surpris de voir le cybermarchand revenir dans le vert au deuxième trimestre. Entre avril et juin, Amazon (NASDAQ:AMZN).com a généré un bénéfice net de 92 millions de dollars, après une perte de 126 millions sur la même période de 2014 et 57 millions sur les trois premiers mois de l’année.
Bien qu'amputé de 1,4 milliard par des effets de change défavorables, le chiffre d'affaires a progressé de 20% à plus de 23 milliards tandis que le résultat d'exploitation ressort à 464 millions, contre 257 millions anticipés.
L’accélération de la croissance est due en grande partie au marché Nord américain où Amazon progresse de 26%. Le cybermarchand y a lancé de nombreux nouveaux services bien accueillis, dont la livraison gratuite le jour même pour les membres Prime. L'un des autres moteurs est sans conteste la division de cloud AWS, qui recouvre les activités d'hébergement de sites tiers sur les serveurs d'Amazon.
Ces résultats ont permis à Amazon de voir sa valeur boursière croître de quasiment 40 milliards de dollars sur la seule journée de vendredi, avec une capitalisation (260 milliards) désormais supérieure à celle de son concurrent « physique » Walmart, plus grande chaîne de magasins au monde.
Pour le troisième trimestre de l'année, Amazon table sur un chiffre d’affaires entre 23,3 et 25,5 milliards, soit une hausse entre 13% et 24%.
Un rendement annuel de 4,95% en dollars
Sur le marché obligataire, Amazon.com est présent avec plusieurs emprunts dont un arrivant à échéance en 2044. Il est assorti d’un coupon fixe de 4,95% et se traite actuellement à l’achat aux alentours du pair.
La coupure est fixée à 2.000 dollars, ce qui implique donc un risque de change. Amazon.com est suivi par les agences de notations. Moody’s lui attribue un rating « Baa1 » et Standard & Poor's « AA- ».