Aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage ont augmenté pour la troisième semaine consécutive, à 295K contre 287K de consensus. Les ventes de logements neufs sont ressorties à 481K, contre 515K attendu et 543K précédemment (après révision en hausse de 4K). Le dollar en a fait les frais hier à New York, avant de récupérer à Tokyo.
Le Nasdaq a enregistré un nouveau pic historique à 5,056.06 (+0.41% intraday). Son précédent record datait du 10 juin 2000 (5,048.62). Le S&P 500 a gagné 0.24% et le Dow Jones 0.11%. Les futures US sont toutefois partagés, avec ceux sur le S&P en territoire négatif, tandis ceux sur le Nasdaq et le Dow Jones avancent de 0.82% et 0.20% respectivement.
L'EUR/USD marque un recul ce matin après avoir buté sur la résistance des 1.0825 (Fibonacci à 38.2% de la hausse de mars-avril) pour la quatrième fois en moins de deux semaines. Côté baisse, les supports les plus proches se situent à 1.0685 et 1.0458 (Fibonacci à 61.8% et plus bas de mi-mars).
Les places asiatiques sont partagées. Le Shanghai Composite a lâché -1.80%, le Hang Seng -0.60% et le Nikkei -0.75%. En revanche, les actions australiennes ont gagné 1.40%, l'indice S&P/ASX s'inscrivant en hausse à 5,933.3. L'AUD/USD piétine depuis quelques jours et reste scotché sous la résistance des 0.7784 (Fibonacci à 61.8% de la baisse de mars-avril). Si cette dernière casse, la prochaine s'établit à 0.7843 (plus hauts des 17 et 19 avril). A la baisse, l'aussie devrait trouver un support autour des 0.7736 (Fibonacci à 50%) et 0.7688 (plus bas multiples et Fibonacci à 38.2%).
En Europe, les futures sur actions s'inscrivent largement en baisse dans la perspective de la réunion des grands argentiers de la zone euro prévue ce jour à Riga. La pression a atteint un sommet le 21 avril, jour où les rendements grecs à 5 ans ont dépassé les 20%, tandis que les taux allemands ont touché -0.165% le 17 avril. Nous n'attendons toutefois pas grand-chose de l'Eurogroupe, plusieurs ministres des Finances ayant déjà minimisé les attentes autour de la réunion. Les prochaines dates clés pour la Grèce sont le 1er mai, où elle doit honorer le paiement de 200 millions d'euros au FMI, et le 6 mai, où il lui faudra trouver 1.4 milliard d'euros pour l'échéance de ses bons du Trésor à 26 semaines.
L'EUR/CHF progresse légèrement ce matin, après avoir effacé la plupart de ses gains dans le sillage de l'annonce du durcissement des règles d'exemption de la BNS. Aujourd'hui, il vous faut 1.0365 franc suisse pour acheter 1 euro. L'USD/CHF n'a pas réussi à franchir la résistance des 0.9728 (Fibonacci à 61.8% de la baisse de mars-avril) et il s'est affaissé à la fin de la séance londonienne. Le dollar a creusé ses pertes en Asie et il s'approche actuellement du seuil psychologique des 0.95. Si ce support cède, le suivant se situe à 0.9451 (plus bas du 26 février).
La journée s'annonce calme, puisque peu d'indicateurs économiques sont attendus. Les traders surveilleront les commandes de biens durables aux Etats-Unis, mais garderont les yeux rivés sur la réunion de l'Eurogroupe à Riga.