UCB, Vandemoortele, Tessenderlo... 10 obligations émises par des entreprises belges
Les entreprises belges ont définitivement intégré le marché obligataire dans leur stratégie de financement, avec à la clé, plusieurs dizaines de milliards d’euros récoltés ces dernières années. Tout profit pour l'investisseur qui souhaiterait diversifier son épargne en investissant dans des obligations de sociétés belges.
"Le marché obligataire d’entreprise s’est fortement développé ces dernières années en Belgique. Il représente aujourd’hui un tiers de nos sources de financement. Sauf incident grave et au vu de l’épargne belge en général, c’est un mode de financement qui est appelé à durer", nous avait confié Christian Terlinden, CEO de Banimmo, lors de la dernière émission du groupe réalisée en février.
Il s’agissait d’une obligation assortie d’un coupon de 4,25% arrivant à échéance en 2020. Elle est disponible à l'achat sur le secondaire aux alentours des 101% du nominal (coupure de 100.000 euros).
Certaines entreprises sont devenus de véritables habituées du marché, à l’image par exemple d’UCB qui a émis pas moins de six emprunts obligataires au cours des quatre dernières années. Dernière émission en date du groupe pharmaceutique belge : une obligation d’une durée de sept ans rémunérée par un coupon fixe de 2%. Elle se traite sous le pair à 98% du nominal (coupure de 100.000 euros).
Warehouses de Pauw, spécialisé dans la détention, le développement, la promotion et la gestion d'actifs immobiliers d'entreprise, sollicite lui aussi régulièrement les investisseurs obligataires. Parmi les possibilités d'investissement, la ligne 3,375% - 2021 affiche un rendement annuel de 2,38%, sur base d'un cours actuel de 105,50% du nominal (coupure de 1.000 euros).
Dans le cadre du financement du rachat du groupe agro-alimentaire italien LAG, Vandemoortele avait sollicité les obligataires par le biais d’un emprunt à sept ans, assorti d'un coupon de 3,10%. Il avait levé à cette occasion 100 millions d’euros. L’obligation se traite au-dessus du pair à 102,80% du nominal, portant le rendement annuel à 2,60% (coupure de 1.000 euros).
Début juillet, le groupe de chimie Tessenderlo avait procédé de son côté au placement d'obligations à sept et dix ans, rémunérées par des coupons de 2,875% et 3,375%. Il est possible de les acheter à des prix respectifs de 101,25% et 101,50% du nominal (coupure de 1.000 euros).
Solvay (BRU:SOLB), qui devrait émettre d'ici peu pour un milliard d’euros de nouvelles obligations pour financer l'acquisition de l'américain Cytec, est présent pour le moment sur le marché avec trois emprunts : deux de type perpétuels et un de type subordonné. L’une des obligations perpétuelles offre un coupon fixe de 4,199% jusqu’à la date du premier « call » en 2019. Il est possible de se la procurer à un cours de 101% du nominal (coupure de 100.000 euros, « BBB- »).
Parmi d'autres, citons l’obligation (7,75% - 2022, « B ») du groupe actif dans la fabrication de tapis tissés mécaniquement de moquettes Balta, qui se traite à 101% du nominal, celle de l'industiel Hamon (5,50% - 2020, 55 millions) disponible à 102,20% du nominal ou encore la tout petite émission de 25 millions d’euros du groupe de mode anversois Fred & Ginger (4,625% - 2021) qui se traite à 100% du nominal. La coupure s'élève à chaque fois à 100.000 euros.