MARCHÉS ACTIONS
Sur les marchés actions, alors que du côté du Vieux Continent les principaux indices ont profité de la séance d’hier pour grappiller du terrain, Wall Street s’est contenté de clôturer proche de la neutralité et donc reste proche de ses niveaux records. Le Dow Jones et le S&P500 ont ainsi reculé respectivement de 0.02% et 0.12% à 17 814.94 points et 2 067.03 points, tandis que le Nasdaq a grappillé 0.07% à 4 758.25 points. Alors que le Footsie s’est contenté de progresser de 0.02% à 6 731.14 points, le CAC 40 et le DAX ont glané 0.32% et 0.77% à 4 382.31 points et 9 861.21 points.
Wall Street avait tout d’abord bien réagi à la publication du PIB américain du troisième trimestre, sorti nettement au-dessus des attentes du consensus à 3.9%, mais l’indice de confiance des consommateurs pour le mois de décembre a été publié, à la grande surprise, bien en dessous des attentes. Ces indicateurs mitigés, couplés aux niveaux records, ont encouragé certains investisseurs à prendre leurs bénéfices, et donc à limiter l’ascension de Wall Street.
Il y a quelques dizaines de minutes, la Bourse de Tokyo a fini en retrait de 0.14% à 17 383.58 points au sein d’une séance plutôt calme, avant la publication d’indicateurs majeurs Vendredi au Japon, tel que la production industrielle.
Selon les dernières indications disponibles, les principales bourses européennes sont attendues en légère hausse ce matin à l’ouverture, alors que les opérateurs de marché s’attendent à de nouvelles mesures de la part de la BCE pour soutenir et relancer la croissance dans la zone euro.
A noter qu’en raison de Thanksgiving, les volumes d’échanges devraient diminuer, et la volatilité augmenter, jusqu’à la fin de la semaine alors que les marchés actions américains seront notamment fermés jeudi et fermeront plus tôt vendredi.
FOREX
Hier sur le marché des changes, le dollar a reculé face à ses principales contreparties, pâtissant de la publication d’indicateurs mitigés outre-Atlantique. En effet, malgré la croissance du PIB revue à la hausse pour le troisième trimestre, à 3,9% contre 3,3% attendus par le consensus, les investisseurs ont été surpris par la chute de l’indice de confiance des ménages, à 88,7 contre 94,1 parus lors de l’exercice précédent. Ces publications n’ont cependant pas remis en cause la bonne santé économique américaine et les signes de reprises de cette dernière, mais ont plutôt donné une opportunité aux cambistes de prendre leurs gains après la hausse du billet vert de ces dernières semaines. Il sera par ailleurs intéressant pour ces derniers de suivre aujourd’hui les chiffes des demandes d’allocation chômage et des commandes de biens durables à 14h30, attendus positifs par le consensus.
En Europe, la monnaie unique reste atone dans un climat d’inquiétude face à la possible mise en place de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire, ce qui réduirait bien évidemment la valeur de l’Euro. Les investisseurs croient de plus en plus à cette éventualité, surtout depuis le discours de Mario Draghi, président de la BCE, de la semaine dernière. Malgré une légère hausse face au billet vert, l’euro continu d’évoluer sans grands mouvements face à ses principales contreparties. La paire phare du marché des changes cotait ce matin à $1,2477 pour un euro, consolidant autour des $1,2470.
Outre-Manche, la devise britannique perd du terrain face à ses deux principaux homologues, après avoir bénéficié hier d’une tendance haussière, portée par un rapport sur l’inflation. Les cours se renversent donc ce matin, et retracent la hausse de la livre sterling observée hier. Le cross EURGBP cote donc ce matin à £0,7937 pour un euro, alors que le Cable évolue autour des $1,57 pour une livre.
En Asie, la devise nippone reprend son souffle ce matin face à la plupart de ses contreparties, après les récentes annonces qui avaient, jusqu’à présent, plombé son cours. Le cours du cross USDJPY reste cependant dangereusement proche de son plus bas de sept ans face au billet vert, à 119 yens pour un dollar. Evoluant ce matin aux encablures des 117,70 yens, la paire pourrait rallier ses plus hauts au vu des annonces américaines du jour attendues positives. L’euro quant à lui, s’échangeait à 146,75 yens ce matin, en continuant d’échouer à la cassure des 147,25 yens.
En Australie, le risque qui pèse sur la devise locale se veut de plus en plus lourd. En effet, après la chute du minerai de fer en dessous de la barre des 70$ hier, un plus bas de 5 ans, le dollar australien a glissé face à ses principales contreparties. Il est en effet important de rappeler que le minerai de fer représente la principale exportation de l’Australie.
MATIÈRES PREMIÈRES
Au chapitre des matières premières, les cours de l’or noir restent très fragiles avant la réunion de l’Opep qui se tiendra demain. Les cours du baril ont encore lâché du terrain sur la séance d’hier alors que les discussions entre le Venezuela, l’Arabie Saoudite, la Russie et le Mexique, hier, n’ont pas réussi à aboutir sur un accord sur une baisse de la production pour redresser la tendance des cours du pétrole. Les quatre pays ont néanmoins prévu de se rencontrer à nouveau dans trois mois. Pour rappel, les cours de l’or noir sont nettement en dessous des niveaux nécessaires pour permettre aux membres de l’Opep d’équilibrer leur budget. Ce matin, le Brent de la Mer du Nord se négocie proche des 78,39 dollars et le WTI s’affiche de son côté à 74 dollars.
Aux Etats-Unis, les indicateurs économiques publiés hier ressortent mitigés avec la croissance du Produit intérieur brut qui a été revue à la hausse pour le troisième trimestre à 3,9% en rythme annualisé alors que le moral des ménages a chuté sur le mois de novembre. Aujourd’hui, de nombreux indicateurs sont attendus outre-Atlantique, notamment les inscriptions aux allocations chômage, les ventes de logements neufs ou encore les revenus des ménages. Dans cette attente, l’once d’or s’échange ce matin aux alentours de 1 199 dollars et l’once d’argent se négocie autour des 16,58 dollars.