par Lawrence White et Sinead Cruise
LONDRES (Reuters) - Barclays (LON:BARC) n'envisage pas de fusionner avec une autre banque, ont déclaré mercredi à Reuters deux sources proches de l'établissement.
Aucune transaction n'est à l'étude et la banque n'envisage pas de regrouper ses opérations avec celles de l'une quelconque de ses concurrentes, ont ajouté les sources.
Le Financial Times écrit mercredi que la banque envisage une éventuelle transaction avec une concurrente, notamment Standard Chartered (LON:STAN).
Les dirigeants de Barclays étudient la question et le président John McFarlane est séduit par l'idée d'une alliance avec StanChart, poursuit le quotidien financier.
Barclays et Standard Chartered se sont refusé à tout commentaire sur l'article du FT.
Le quotidien financier ajoute que la banque, soumise à la pression de l'investisseur activiste Edward Robinson, devenu l'un de ses principaux actionnaires, étudie diverses possibilités, la stratégie poursuivie par le directeur général Jes Staley depuis son arrivée en 2015, mettant en avant le segment banque d'investissement, n'ayant pas porté ses fruits.
Il écrit également que Gerry Grimstone, président de Barclays International Unit, est favorable lui aussi à un rapprochement avec StanChart.
Il précise qu'une conversation privée s'est tenue entre deux administrateurs, un pour chacune des deux banques, concernant les avantages éventuels d'une telle combinaison mais qu'aucune proposition formelle ou informelle n'a été formulée.
L'action StanChart gagne un peu plus de 2% en Bourse de Londres, l'une des meilleures hausses de l'indice européen Stoxx 600, tandis que Barclays est stable.
(Wilfrid Exbrayat pour le service français)