RAHWAY, N.J. - Merck & Co, le géant pharmaceutique, a annoncé aujourd'hui qu'il mettait fin à deux essais cliniques de phase 3, KEYNOTE-867 et KEYNOTE-630, à la suite des recommandations de comités de surveillance des données (CSD) indépendants. Ces essais étudiaient les effets de KEYTRUDA, la thérapie anti-PD-1 de Merck, sur le cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) et le carcinome épidermoïde cutané (cSCC), respectivement.
L'essai KEYNOTE-867, ciblant les stades I et II du CPNPC, a été interrompu car le traitement n'a pas atteint le critère principal d'amélioration de la survie sans événement (EFS) ou le critère secondaire de survie globale (OS) lorsqu'il était associé à la radiothérapie corporelle stéréotaxique (SBRT), par rapport au groupe de contrôle recevant la SBRT et un placebo. L'essai a également fait état d'un taux plus élevé d'effets indésirables, y compris de décès, dans le groupe traité.
De même, l'essai KEYNOTE-630, qui portait sur des patients atteints d'un CSCC localement avancé à haut risque, a été interrompu lorsque les données ont indiqué que KEYTRUDA n'atteignait pas la signification statistique pour la survie sans récidive (RFS), l'objectif principal de l'étude. Bien que la survie globale n'ait pas été formellement testée au moment de l'analyse, les résultats n'ont pas favorisé le traitement par rapport au placebo.
Les deux décisions ont été fondées sur l'absence de bénéfices suffisants pour les patients afin de justifier les risques associés au traitement. Merck a conseillé aux patients participant à ces études de consulter leur médecin au sujet d'autres options thérapeutiques. Malgré ces revers, Merck reste déterminé à explorer des traitements innovants contre le cancer, en particulier pour les types de cancer dont les besoins ne sont pas satisfaits.
Le cancer du poumon non à petites cellules est la forme la plus courante de cancer du poumon, représentant environ 80 % des cas, tandis que le carcinome épidermoïde cutané est le deuxième type le plus courant de cancer de la peau sans mélanome. Ces deux maladies représentent des défis importants en oncologie, avec des incidences et des taux de mortalité élevés.
Le programme clinique de Merck pour KEYTRUDA est vaste, avec plus de 1 600 essais sur différents cancers et contextes de traitement. L'entreprise cherche à comprendre le rôle de KEYTRUDA dans le traitement du cancer et à identifier les patients qui pourraient bénéficier le plus de cette thérapie.
Les informations concernant les essais interrompus sont basées sur un communiqué de presse de Merck. La société continue d'analyser les données de ces études et prévoit de partager les résultats avec la communauté scientifique et les organismes de réglementation.
Dans d'autres nouvelles récentes, Merck & Co. s'est engagée dans une série de développements importants. La société a lancé un essai clinique de phase 3 pour le bomedemstat, un médicament expérimental destiné à traiter la thrombocytémie essentielle, une maladie sanguine rare. La Commission européenne a également approuvé le nouveau traitement de Merck, WINREVAIR, pour le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire, marquant ainsi le premier traitement par inhibiteur du signal de l'activine dans l'Union européenne.
Merck & Co. a acquis CN201, un anticorps bispécifique au stade clinique, auprès de Curon Biopharmaceutical pour un paiement initial de 700 millions de dollars. Cependant, la société a dû interrompre son essai de phase 3 KeyVibe-008 pour le traitement du cancer du poumon à petites cellules à un stade avancé en raison de problèmes de sécurité.
Les résultats de Merck & Co pour le deuxième trimestre 2024 ont dépassé les attentes du marché, avec une croissance organique significative des ventes dans ses franchises CM&E et oncologie dans le secteur de la santé, et dans sa division électronique. La société a revu à la hausse ses prévisions pour l'année 2024, tablant sur un chiffre d'affaires net compris entre 20,7 et 22,1 milliards d'euros.
Enfin, l'administration Biden a entamé des négociations sur les prix avec le programme de santé Medicare pour 10 médicaments sur ordonnance, dont le Januvia de Merck & Co. Ces négociations devraient permettre au gouvernement américain d'économiser 6 milliards de dollars la première année grâce à la réduction des prix de ces médicaments de premier plan.
Perspectives InvestingPro
Alors que Merck & Co. fait face aux défis posés par l'interruption des essais cliniques KEYNOTE-867 et KEYNOTE-630, la santé financière de la société et sa position sur le marché restent solides. Un conseil d'InvestingPro souligne que Merck a augmenté son dividende pendant 13 années consécutives, ce qui témoigne de son engagement à restituer de la valeur à ses actionnaires. En outre, la société devrait voir son bénéfice net augmenter cette année, ce qui pourrait refléter sa stratégie plus large visant à surmonter les échecs des essais cliniques grâce à un solide portefeuille de produits et à l'accent mis sur l'innovation.
En ce qui concerne les mesures financières en temps réel d'InvestingPro, la capitalisation boursière de Merck s'élève à un montant substantiel de 297,59 milliards de dollars, ce qui confirme son statut d'acteur majeur de l'industrie pharmaceutique. Son ratio cours/bénéfice (P/E) est actuellement de 21,6, avec un ratio P/E ajusté pour les douze derniers mois au T2 2024 de 17,94. Cela indique que les investisseurs peuvent trouver que les actions de la société sont valorisées de manière raisonnable par rapport à ses bénéfices. De plus, la croissance du chiffre d'affaires de Merck au cours des douze derniers mois (T2 2024) est de 7,15 %, ce qui suggère une expansion saine de ses activités commerciales.
Pour ceux qui recherchent des perspectives et des analyses supplémentaires, la plateforme InvestingPro propose d'autres Conseils InvestingPro sur Merck & Co, qui comprennent des informations sur la faible volatilité des prix de la société, sa capacité à couvrir les paiements d'intérêts avec les flux de trésorerie, et son niveau modéré d'endettement. Ces facteurs permettent aux investisseurs d'avoir une vision globale de la stabilité financière et des risques potentiels de l'entreprise. Pour découvrir ces conseils et d'autres, les lecteurs peuvent visiter la page consacrée à Merck sur InvestingPro.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.