PARIS (Reuters) - "L'alternance est en marche et rien ne l'arrêtera", a déclaré dimanche soir Nicolas Sarkozy, dont la formation, l'UMP, alliée aux centristes de l'UDI, est en tête du premier tour des élections départementales.
L'ancien chef de l'Etat a réaffirmé son opposition à toute alliance locale ou nationale pour le second tour avec le Front national, qui "n'apportera aucune réponse aux difficultés des Français". "Au contraire, il les aggravera", a-t-il dit lors d'une déclaration au siège de l'UMP.
"Ce premier tour marque la profonde aspiration des Français à un changement clair", a-t-il dit. "Ils ont le sentiment que depuis trois ans, on ne cesse de leur mentir".
"Les conditions d'un basculement massif en faveur de la droite républicaine et du centre sont réunies".
Nicolas Sarkozy a appelé à la mobilisation pour le second tour, le 29 mars, afin de "conforter la dynamique" en faveur de la droite et s'est adressé particulièrement aux électeurs du FN, dont il a dit "entendre l'exaspération".
Le président de l'UMP a réitéré la consigne -- contestée -- du "ni-ni" pour le second tour (ni Front national, ni Front républicain).
(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)