WASHINGTON (Reuters) - Boeing (NYSE:BA) a reconnu jeudi qu'il n'atteindrait pas son objectif d'obtenir en décembre l'aval de l'autorité américaine de l'aviation civile (FAA) pour la reprise des vols du 737 MAX, immobilisé en mars dernier après deux catastrophes aériennes.
Le PDG du groupe américain, Dennis Muilenburg, s'est entretenu à Washington avec le président de la FAA (Federal Aviation Administration) qui, la veille, avait annoncé qu'il n'autoriserait pas une reprise des vols du 737 MAX avant 2020.
A l'issue de la réunion, l'avionneur s'est engagé à "répondre à toutes les questions de la FAA" et à travailler à la remise en service en toute sécurité du MAX en 2020.
Boeing avait prévenu qu'un retard important d'homologation pourrait le contraindre à réduire ou interrompre la production de son appareil.
En octobre dernier, Boeing prévoyait la remise en service de son appareil vedette au quatrième trimestre 2019. Le mois suivant, le groupe disait espérer obtenir l'aval de la FAA à la mi-décembre.
L'action Boeing a cédé 0,9% à Wall Street, soit la moins bonne performance des valeurs de l'indice Dow Jones, qui a clôturé en hausse de 0,85%.
Le 737 MAX a été immobilisé après deux accidents aériens en Indonésie et en Ethiopie qui ont fait au total 346 morts. Le le contrôle informatique du système anti-décrochage de l'appareil a été mis en cause dans les deux cas.
(David Shepardson, version française Jean-Stéphane Brosse)