Wall Street se repliait mardi à l'ouverture, revenant en partie sur sa franche hausse de la veille, dans un marché qui continuait ainsi à zigzaguer pour la dernière séance du trimestre: le Dow Jones cédait 0,39%, comme le Nasdaq.
Vers 13H40 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average perdait 69,66 points à 17.906,65 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 19,26 points à 4.928,18 points.
L'indice élargi S&P 500, très suivi par les investisseurs, reculait de 0,36%, soit 7,60 points, à 2.078,64 points.
Lundi, la Bourse avait nettement monté, saluant la perspective de mesures de relance en Chine, dans un marché où la fébrilité était déjà accentuée par la fin du mois: l'indice vedette Dow Jones Industrial Average avait pris 1,49% et le Nasdaq, à dominante technologique, 1,15%.
Désormais, Wall Street "efface une partie de ses gains de la veille, pour la dernière séance du premier trimestre", ont souligné les experts de Charles Schwab.
Ils estimaient que les investisseurs, qui effectuent souvent des ajustements techniques à la fin d'un trimestre, pourraient, de plus, "être prudents avant plusieurs chiffres importants aux Etats-Unis, cette semaine".
Le marché attend notamment un rapport sur l'emploi pour vendredi, même si la Bourse, fermée ce jour-là, ne pourra y réagir que la semaine suivante.
Pour le moment, l'affaiblissement de Wall Street, qui a par ailleurs assimilé une nouvelle hausse des prix des logements en janvier, "n'a pas de cause évidente, même si les Bourses étrangères sont dans l'ensemble en baisse", ont noté les experts de Briefing, pour qui il s'agit en partie "une réaction à la forte hausse de la veille".
Ils citaient néanmoins comme facteur de baisse des propos de Jeffrey Lacker, président de l'antenne de Richmond de la Réserve fédérale (Fed), "qui a défendu une hausse en juin des taux" de la banque centrale, alors que les marchés espèrent que l'institution ne prenne cette mesure et ne commence ainsi à retirer un important soutien à l'économie qu'après l'été.
Enfin, une nouvelle baisse des prix du pétrole, face à la perspective d'un accord entre l'Iran et les grandes puissances, pesait sur le secteur de l'énergie.
Le marché obligataire se tassait, le rendement des bons du Trésor à 10 ans avançant à 1,964% contre 1,954% lundi soir, et celui à 30 ans à 2,570% contre 2,553% précédemment.