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Gucci et Saint Laurent font briller les résultats de Kering

Publié le 10/02/2017 16:01
© Reuters. FORTE HAUSSE DES RÉSULTATS ANNUELS DE KERING
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par Pascale Denis

PARIS (Reuters) - Kering (PA:PRTP) a publié vendredi des résultats 2016 en très forte hausse et supérieurs aux attentes après trois ans de repli, portés par les brillantes performances de Gucci et Saint Laurent qui ont permis de compenser le recul de Bottega Veneta.

A taux de change constants, la croissance du groupe a atteint 8,1% (après un bond de 10,4% sur le seul 4e trimestre), en très forte accélération par rapport aux 4,6% de 2015.

Le résultat opérationnel courant a grimpé de 14,5% à 1,89 milliard et la marge opérationnelle a atteint 15,2%, contre 14,2% en 2015, grâce au redressement de la rentabilité de Gucci à 28,7% et à la progression de celle de Saint Laurent qui a dépassé pour la première fois la barre des 20%, à 22,0%.

Après ces résultats unanimement salués par les analystes, le titre Kering progressait de 2,16% à 229,25 euros vers 16h00, affichant ainsi la 2e plus forte hausse progression de l'indice CAC 40 (+0,14%).

"Nous sommes très fiers de ces résultats et ce n'est qu'un début", s'est félicité François-Henri Pinault, PDG de Kering, devant les analystes et la presse.

Le groupe récolte les fruits de la relance de Gucci, son principal centre de profits. Reprise en main début 2015 par l'ancien dirigeant de Bottega Veneta Marco Bizzarri, la griffe florentine a fait l'objet d'une refonte stylistique totale sous la houlette du directeur artistique Alessandro Michele.

Après deux années difficiles, Gucci a renoué avec une croissance à deux chiffres en 2016 pour la première fois depuis 2012. Ses ventes ont grimpé de 12,7% en 2016 en comparables, signant de loin la meilleure performance du secteur du luxe.

Sur le seul quatrième trimestre, ses ventes ont décollé de 21,4%, dépassant toutes les attentes (consensus de +13%), une performance d'autant plus remarquable que, fort de son succès, la griffe a renoncé aux soldes en fin d'année.

"Gucci récolte les fruits d'une brillante relance", souligne Luca Solca, analyste d'Exane BNP Paribas (PA:BNPP).

SUCCÈS AUPRÈS DES "MILLENIALS"

Comme ses concurrents Vuitton ou Hermès (PA:HRMS), la marque a profité d'un environnement plus porteur pour le luxe en deuxième partie d'année, avec un rebond de la consommation en Chine et une amélioration des flux touristiques en Europe.

Elle a aussi bénéficié d'une hausse à deux chiffres de ses ventes en ligne, du déploiement des collections d'Alessandro Michele (leur part a atteint 85% des ventes au 4e trimestre) et de l'engouement des "millénials" qui comptent aujourd'hui pour 50% de ses ventes.

Cruciale pour la pérennité et la rentabilité de la griffe, la maroquinerie a elle aussi signé une croissance à deux chiffres en deuxième partie d'année.

Alors que les bases de comparaisons s'annoncent plus difficiles en 2017 pour Gucci comme pour Saint Laurent, et que les investisseurs s'interrogent sur la pérennité de telles progressions, François-Henri Pinault s'est dit très confiant dans leur capacité à "poursuivre et pérenniser leur croissance en améliorant la productivité en magasins".

L'objectif d'une hausse de 50% de la productivité de Gucci à moyen terme a été confirmée, comme celui d'un retour à une rentabilité opérationnelle d'environ 30%.

De son côté, Saint Laurent a poursuivi sa très brillante trajectoire, bouclant l'année sur une croissance organique de 25,5%, alors que la marque n'a pas encore opéré la transition avec les collections du successeur de Hedi Slimane, Anthony Vaccarello, dont la première collection a été très bien accueillie par les distributeurs.

Ces performances - avec celles de l'équipementier sportif Puma qui a confirmé son redressement - ont permis de compenser la faiblesse de Bottega Veneta, dont les ventes ont décroché de 9,4% l'an dernier, plombées par une exposition excessive à la clientèle asiatique, une offre peu diversifiée et un modèle obsolète de magasins.

La marque, en perte de vitesse depuis près de deux ans, est passée derrière Saint Laurent en termes de ventes, et Kering a confié à l'ancien PDG de Hugo Boss (DE:BOSSn) la charge de la redresser. Elle devrait voir ses ventes se stabiliser en 2017, selon Kering.

Au total, en 2016, les ventes ont progressé de 6,9% à 12,385 milliards d'euros, dépassant le consensus de 12,28 milliards réalisé par Inquiry Financial pour Reuters.

© Reuters. FORTE HAUSSE DES RÉSULTATS ANNUELS DE KERING

Le résultat net récurrent a grimpé de 26% à 1,28 milliard et le dividende proposé à 4,60 euros (contre 4,0 euros).

(Edité par Jean-Michel Bélot)

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