Investing.com - Les options sur l'or ont reculé vendredi pour la première fois en quatre jours, retombant de leur pic des quatre dernières semaines après que l'agence Standard & Poor's ait dégradé sa notation de neuf pays membres de la zone euro, notamment la France.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour février se sont échangés à 1 639.85 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi, prenant tout de même 1.59% pour leur seconde semaine de progression d'affilée.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 612.35 USD, leur plancher du 10 janvier, et de rencontrer de la résistance à 1 662.85 USD, leur plafond du 12.
S&P a en effet arraché à la France et à l'Autriche leurs précieux triple A, et rabaissé l'Italie, l'Espagne, le Portugal et Chypre de deux crans, tandis que Malte, la Slovaquie et la Slovénie n'en perdaient qu'un, et que l'Allemagne, la Finlande, le Luxembourg et les Pays-Bas conservaient leur AAA.
La France et l'Autriche se trouvent donc désormais toutes deux évaluées AA+, l'Italie BBB+, l'Espagne A et le Portugal se retrouve indésirable avec pas mieux que BB.
L'agence a déclaré: "Nous estimons que les initiatives politiquues prises ces dernières semaines par les dirigeants européens pourraient être insuffisantes pour faire face aux risques systémiques que subit la zone euro."
Les négociations visant à négocier la restructuration de la dette grecque se sont quand à elles retrouvées vendredi dans une impasse, en raison des désaccords sur les sommes perdues par les investisseurs au cours de l'échange de leurs obligations, ranimant l'angoisse d'un défaut de paiement.
La nouvelle a été suivie d'un retour de la frilosité, encourageant la demande pour un étalon américain considéré commee une valeur refuge, la monnaiee unique se retrouvant au plus bas des seize derniers mois face à lui, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeait 0.82% de son côté pour se situer à 81.72 dans le même temps, son plus haut niveau depuis septembre 2010.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'effet positiff sur lui ces derniers mois, alors qu'il subissait l'affaiblissement de l'euro et la réémergence de son homologue américain.
Les cours avaient pourtant bondi de 2.35% au cours de la série de trois sessions achevée jeudi, s'élevant vers son plus haut niveau depuis la mi-décembre grâce à la forte demande physique de l'Asie et des Etats-Unis.
Les besoins chinois, seconds au monde, ont continué à prendre de l'importance en vue du nouvel an lunaire, qui tombera le 23 janvier, alors qu'une étude officielle avait indiqué mercredi que les importations du pays provenant de Hong Kong s'étaient envolées vers un record à 102.779 tonnes en novembre.
Les acheteurs de l'Inde, première consommatrice mondiale, ont quand à eux profité d'un repli des prix locaux pour faire des réserves en prévision de la saison des mariages devant débuter au cours du mois.
Ce mouvement positif a encore été renforcé par l'U.S. Mint, organisme chargé de battre la monnaie américaine, affirant en milieu de semaine avoir vendu 79 000 pièces d'une once sur les dix premiers jours de janvier, dépassant déjà les 65 500 écoulés sur toute la durée de décembre.
Les futures sur l'argent pour ont par ailleurs rebondi de 2.92% pour grimper à 29.71 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique se sont envolées de 6.35% pour se retrouver à 3.643 USD la livre dans le même temps.
Ces dernières ont repris du poil de la bête après qu'un rapport officiel dévoilé en début de semaine ait indiiqué que les importations de cuivre de la Chine avaient établi un nouveau record à 508 942 tonnes en décembre, soit près de 13% de mieux que le mois précédennt.
Les investisseurs surveilleront de près l'évolution de la situation en zone euro au cours de la semaine prochaine, sur fond d'augmentation des risques de contamination par la crise de la dette souveraine, et attendront avec impatience les informations concernant l'inflation des Etats-Unis.
Les échanges Comex à la criée seront inexistants ce lundi 16 janvier en raison du jour férié en l'honneur de Martin Luther King Jr.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour février se sont échangés à 1 639.85 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi, prenant tout de même 1.59% pour leur seconde semaine de progression d'affilée.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 612.35 USD, leur plancher du 10 janvier, et de rencontrer de la résistance à 1 662.85 USD, leur plafond du 12.
S&P a en effet arraché à la France et à l'Autriche leurs précieux triple A, et rabaissé l'Italie, l'Espagne, le Portugal et Chypre de deux crans, tandis que Malte, la Slovaquie et la Slovénie n'en perdaient qu'un, et que l'Allemagne, la Finlande, le Luxembourg et les Pays-Bas conservaient leur AAA.
La France et l'Autriche se trouvent donc désormais toutes deux évaluées AA+, l'Italie BBB+, l'Espagne A et le Portugal se retrouve indésirable avec pas mieux que BB.
L'agence a déclaré: "Nous estimons que les initiatives politiquues prises ces dernières semaines par les dirigeants européens pourraient être insuffisantes pour faire face aux risques systémiques que subit la zone euro."
Les négociations visant à négocier la restructuration de la dette grecque se sont quand à elles retrouvées vendredi dans une impasse, en raison des désaccords sur les sommes perdues par les investisseurs au cours de l'échange de leurs obligations, ranimant l'angoisse d'un défaut de paiement.
La nouvelle a été suivie d'un retour de la frilosité, encourageant la demande pour un étalon américain considéré commee une valeur refuge, la monnaiee unique se retrouvant au plus bas des seize derniers mois face à lui, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeait 0.82% de son côté pour se situer à 81.72 dans le même temps, son plus haut niveau depuis septembre 2010.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'effet positiff sur lui ces derniers mois, alors qu'il subissait l'affaiblissement de l'euro et la réémergence de son homologue américain.
Les cours avaient pourtant bondi de 2.35% au cours de la série de trois sessions achevée jeudi, s'élevant vers son plus haut niveau depuis la mi-décembre grâce à la forte demande physique de l'Asie et des Etats-Unis.
Les besoins chinois, seconds au monde, ont continué à prendre de l'importance en vue du nouvel an lunaire, qui tombera le 23 janvier, alors qu'une étude officielle avait indiqué mercredi que les importations du pays provenant de Hong Kong s'étaient envolées vers un record à 102.779 tonnes en novembre.
Les acheteurs de l'Inde, première consommatrice mondiale, ont quand à eux profité d'un repli des prix locaux pour faire des réserves en prévision de la saison des mariages devant débuter au cours du mois.
Ce mouvement positif a encore été renforcé par l'U.S. Mint, organisme chargé de battre la monnaie américaine, affirant en milieu de semaine avoir vendu 79 000 pièces d'une once sur les dix premiers jours de janvier, dépassant déjà les 65 500 écoulés sur toute la durée de décembre.
Les futures sur l'argent pour ont par ailleurs rebondi de 2.92% pour grimper à 29.71 USD de l'once, et celles sur le cuivre à échéance identique se sont envolées de 6.35% pour se retrouver à 3.643 USD la livre dans le même temps.
Ces dernières ont repris du poil de la bête après qu'un rapport officiel dévoilé en début de semaine ait indiiqué que les importations de cuivre de la Chine avaient établi un nouveau record à 508 942 tonnes en décembre, soit près de 13% de mieux que le mois précédennt.
Les investisseurs surveilleront de près l'évolution de la situation en zone euro au cours de la semaine prochaine, sur fond d'augmentation des risques de contamination par la crise de la dette souveraine, et attendront avec impatience les informations concernant l'inflation des Etats-Unis.
Les échanges Comex à la criée seront inexistants ce lundi 16 janvier en raison du jour férié en l'honneur de Martin Luther King Jr.