Le tableau des indicateurs économiques était vierge ce lundi et le tableau des variations de rendement obligataire l'est également avec moins de 2Pts de base d'écart à la hausse (sur les 'bonos' espagnols à 2,15 contre 2,126%) ou à la baisse (sur les Bunds à 0,87 contre 0,89%).
Les opérateurs auraient pourtant de quoi se montrer nerveux avec le risque de voir le projet de budget 2015 de la France retoqué par Bruxelles (mais les OAT restent parfaitement stables sous les 1,25%).
Et que dire des diverses 'sorties' de hauts responsables allemands qui tirent à boulet rouge sur la stratégie de rachats d'actifs de Mario Draghi.
Jens Weidman, le patron de la BCE a réaffirmé son opposition à un transfert du risque contenu dans des produits de créance structurées de type ABS vers le contribuable (sans compensations).
Markus Söder, le ministre bavarois des Finances, craint de voir la BCE se transformer en 'bad bank'.
Georg Fahrenschon, président des Caisses d'épargne allemandes, affirme que la BCE avait créé un cercle vicieux: sa politique monétaire laxiste à dissuadé les pays endettés de faire des réformes.
Plus surprenant encore, des 'fuites' font état du vote négatif de Christian Noyer au projet d'un 'QE' alors que le gouvernement français réclame la mise en oeuvre d'une telle stratégie pour soutenir la croissance.
Et tout aussi surprenant, les marchés obligataires ont largement ignoré le mauvais signal véhiculé par la chute de -5,7% des commandes à l'industrie allemande au mois d'août... sous prétexte que la consommation interne s'est montrée plus vigoureuse.
Néanmoins, l'Allemagne subit bien le contrecoup d'un ralentissement global de l'activité en Asie (Chine en particulier) et en Europe.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les opérateurs auraient pourtant de quoi se montrer nerveux avec le risque de voir le projet de budget 2015 de la France retoqué par Bruxelles (mais les OAT restent parfaitement stables sous les 1,25%).
Et que dire des diverses 'sorties' de hauts responsables allemands qui tirent à boulet rouge sur la stratégie de rachats d'actifs de Mario Draghi.
Jens Weidman, le patron de la BCE a réaffirmé son opposition à un transfert du risque contenu dans des produits de créance structurées de type ABS vers le contribuable (sans compensations).
Markus Söder, le ministre bavarois des Finances, craint de voir la BCE se transformer en 'bad bank'.
Georg Fahrenschon, président des Caisses d'épargne allemandes, affirme que la BCE avait créé un cercle vicieux: sa politique monétaire laxiste à dissuadé les pays endettés de faire des réformes.
Plus surprenant encore, des 'fuites' font état du vote négatif de Christian Noyer au projet d'un 'QE' alors que le gouvernement français réclame la mise en oeuvre d'une telle stratégie pour soutenir la croissance.
Et tout aussi surprenant, les marchés obligataires ont largement ignoré le mauvais signal véhiculé par la chute de -5,7% des commandes à l'industrie allemande au mois d'août... sous prétexte que la consommation interne s'est montrée plus vigoureuse.
Néanmoins, l'Allemagne subit bien le contrecoup d'un ralentissement global de l'activité en Asie (Chine en particulier) et en Europe.
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