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Après les massacres de Paris, le G20 en quête de réponses à la terreur jihadiste

Publié le 15/11/2015 07:06
Un véhicule blindé aux abords du site où se tiendra le sommet du G20 à Antalya, en Turquie, le 14 novembre 2015 (Photo OZAN KOSE. AFP)

Un véhicule blindé aux abords du site où se tiendra le sommet du G20 à Antalya, en Turquie, le 14 novembre 2015 (Photo OZAN KOSE. AFP)

Les dirigeants des pays les plus riches de la planète se réunissent dimanche en Turquie dans l'obligation d'afficher un front uni contre la terreur jihadiste, deux jours après les attentats qui ont frappé la France, malgré leurs divergences sur la Syrie.

Avec la guerre en Syrie, la crise des migrants ou le climat, le menu du rendez-vous annuel des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 était déjà chargé. La vague d'attaques revendiquée par le groupe Etat islamique (EI) qui a fait au moins 129 morts vendredi soir dans les rues de Paris l'a encore un peu plus alourdi.

Les discussions en Turquie auront "un accent très particulier sur le terrorisme", a-t-on indiqué de source française. Le président français François Hollande a annulé sa venue après les attaques.

Le président américain Barack Obama, qui avait dénoncé "une attaque contre toute l'humanité", est arrivé tôt dimanche matin sur les bords de la Méditerranée, dans la station balnéaire bouclée par quelque 12.000 policiers. Il devait s'exprimer brièvement devant la presse en fin de matinée avec l'hôte du sommet, son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

Les grands pays ont tous dénoncé les attaques. Réunis samedi à Vienne pour des pourparlers sur la Syrie, ils ont aussi tous souligné leur volonté de "coordonner la lutte internationale contre le terrorisme", selon le mot du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Mais ces déclarations d'intention cachent mal les divergences qui séparent toujours les grandes puissances sur une solution à la guerre en Syrie, qui a fait plus de 250.000 morts depuis quatre ans et demi et constitue le terreau des mouvements jihadistes.

Sous la pression des attentats de Paris, la rencontre de Vienne a accouché samedi d'un "calendrier concret" prévoyant la formation d'un gouvernement de transition dans six mois et l'organisation d'élections d'ici dix-huit mois.

Mais, comme l'a rappelé le secrétaire d'Etat américain John Kerry, des "divergences" demeurent sur le sort à réserver à M. Assad.

- Retrouvailles -

La Russie, qui intervient militairement aux côtés des troupes du régime depuis plus d'un mois, et l'Iran continuent à le soutenir contre vents et marées, alors que les Etats-Unis, les Européens et les pays arabes exigent son retrait immédiat.

Dans ce climat, les retrouvailles des Occidentaux avec le Russe Vladimir Poutine à Antalya s'annoncent glaciales. Aucun entretien bilatéral n'est prévu entre le numéro 1 russe et M. Obama.

Deux semaines après son triomphe aux législatives, Recep Tayyip Erdogan entend lui profiter du sommet pour réaffirmer le rôle de partenaire incontournable de son pays.

Le chef de l'Etat turc a ainsi remis sur la table son idée de "zone sécurisée" dans le nord de la Syrie pour accueillir déplacés et réfugiés. Ses alliés l'ont jusque-là toujours refusé.

Ankara espère plus sur le dossier de la crise migratoire.

Confrontée à un afflux de migrants, majoritairement syriens, depuis le printemps, l'Union européenne (UE) tente de convaincre la Turquie, qui en accueille 2,2 millions, et les autres pays limitrophes de les retenir, en échange d'une aide financière.

M. Erdogan fait monter les enchères et a d'ores et déjà annoncé qu'il attendait "plus de soutien" de ses alliés. Mais les échanges sur ce thème s'annoncent rudes, quelques jours après un rapport européen au vitriol qui a dénoncé les "graves reculs" de l'Etat de droit en Turquie.

A deux semaines de la conférence de l'ONU sur le climat à Paris, le G20 sera aussi l'occasion de resserrer une dernière fois les boulons en vue d'un accord pour la réduction des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, et son financement.

Côté économie, le ralentissement de la croissance chinoise continue d'inquiéter les marchés, notamment dans les pays émergents.

Mais la crise de la zone euro déjà oubliée, le sommet d'Antalya devrait être l'occasion d'exprimer, selon des participants, un "message de confiance" sur la stabilisation de la situation mondiale.

Ce G20 doit aussi permettre la validation du plan d'action de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) contre l'optimisation fiscale, qui permet aux multinationales d'échapper à l'impôt.

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