Vendredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Pétrole Brent de mer du Nord livrable en juillet se tassait de 0,1% à 109,9 dollars, le WTI américain de même échéance perdant 0,3% à 103,2 dollars.
Hier aux Etats-Unis où l'EIA a publié, avec un jour de décalage en raison de la survenance du Memorial Day, lundi, un état hebdomadaire de stocks pétroliers qui a laissé les opérateurs mi-figue, mi-raison. D'un côté, les réserves de brut, attendues en hausse de 0,5 million de baril, ont crû 3,4 fois plus que prévu. En cause : les importations et la production domestique qui a atteint un nouveau record de 28 ans, indique Commerzbank. Même si les stocks de Cushing, eux, ont baissé de 1,5 million d'unités.
Mais cette déception a été compensée par l'évolution des stocks d'essence, très suivis alors que la 'driving season' vient juste de commencer, qui ont reculé de 1,8 million d'unités alors qu'ils étaient attendus en légère hausse.
Le WTI réagit relativement peu à la mauvaise nouvelle de la veille : le Bureau of Economic Analysis (BEA) a publié hier la 2e estimation de la croissance réelle du PIB des Etats-Unis au 1er trimestre 2014 : après une première lecture à + 0,1%, le consensus misant sur un second chiffre de - 0,5% a été douché par les données publiées par le BEA (- 1%).
Selon Aurel BGC,'il va, par conséquent, être très difficile d'atteindre une croissance (2014) correspondant au consensus, soit proche de 3%'. Or la demande de pétrole est étroitement liée au dynamisme de l'activité économique.
En baisse de plus de 1% sur la semaine, le WTI est cependant bien parti pour finir le mois sur une hausse supérieure à 3%, là où le Brent ne gagne que 1,4%.
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