Un juge américain a donné jusqu'au 24 mars au groupe allemand Volkswagen (DE:VOWG_p) pour qu'il présente un plan de remise aux normes des véhicules diesel équipés de moteurs truqués, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
Le délai d'un mois a été fixé jeudi par le juge de San Francisco Charles Breyer devant lequel a été déposé en début de semaine une plainte collective visant le constructeur allemand.
Près de 200 plaignants venant des 50 Etats américains sont associés à cette "class action" et réclament des dommages et intérêts "significatifs" à Volkswagen pour avoir équipé certaines de ses voitures de logiciels faussant le résultat de tests anti-pollution.
Cette procédure vient s'ajouter aux poursuites engagées par les autorités américaines contre le constructeur allemand et qui pourraient lui valoir plusieurs dizaines de milliards de dollars d'amende.
Mi-janvier, Volkswagen avait soumis aux autorités américaines un premier plan de remise aux normes qui avait aussitôt été jugé insuffisant.
Au cours de l'audience jeudi, l'avocat de Volkswagen Robert Giuffra a affirmé au juge que le groupe était déterminé à régler cette affaire "aussi vite que possible", a indiqué la source proche du dossier.
Volkswagen a avoué avoir équipé au total 11 millions de ses voitures de logiciels truqueurs à travers le monde.