La SNCF teste à partir de lundi et pendant trois mois, gare Montparnasse à Paris et gare Saint-Charles à Marseille, des portiques de contrôle des billets à quai, afin de lutter contre la fraude, et compte les déployer d'ici 2017.
Les voyageurs, pour avoir accès au quai et embarquer dans le train, devront présenter au lecteur optique du portique leur billet, qu'il soit sur papier ou sur téléphone mobile.
La SNCF précise dans un communiqué qu'elle compte les déployer sur les principales destinations TGV d'ici 2017, et souligne que "cette expérimentation, menée dans le cadre du plan national de lutte contre la fraude, s'inscrit en continuité avec les opérations d'accueil à l'embarquement menées depuis 2012 dans un certain nombre de gares", et qui "a permis une réduction sensible de la fraude dans les trains au départ de ces gares".
Ces portiques ne sont en revanche pas destinés à contrôler les bagages des passagers.
Le président de la SNCF Guillaume Pepy, interrogé vendredi sur France Info, avait toutefois indiqué que ces portiques "permettent de valider son billet, mais derrière, pour augmenter la sécurité, il y aura un chien renifleur, un garde de sécurité et des personnes qui demanderont si on peut ouvrir ce sac".
Le groupe ferroviaire indique qu'"en réduisant les besoins en contrôle, (il) souhaite également enrichir le service à bord par plus d'information à destination des voyageurs, par une prise en charge plus personnalisée, notamment en faveur des personnes les plus fragiles (personnes âgées, personnes handicapées, ...), par une plus grande attention au confort à bord, afin de construire une relation plus attentionnée avec chacun de nos clients".
La fraude coûte 300 millions d'euros chaque année à la SNCF.