La South African Reserve Bank (SARB) s'apprête à réduire son taux directeur de 25 points de base à 8,00 % lors de sa prochaine réunion le 19 septembre, selon un récent sondage auprès d'économistes.
Cette mesure anticipée, qui marquerait la première baisse des taux depuis la réponse de la banque centrale à la pandémie de COVID-19 il y a plus de quatre ans, est soutenue par l'assouplissement de l'inflation dans le pays.
Les économistes prévoient cet assouplissement de la politique monétaire en raison d'une baisse de l'inflation à 4,6 % en juillet, son niveau le plus bas depuis plus de trois ans et bien dans la fourchette cible de 3 % à 6 % de la banque centrale.
Cette baisse est en partie attribuée à de multiples réductions des prix du carburant. La diminution de l'inflation a donné à la SARB l'opportunité d'envisager des baisses de taux dans un avenir proche.
Sur les 21 économistes interrogés la semaine dernière, 18 s'attendent à ce que la SARB réduise ses taux de 25 points de base, tandis que les trois autres prévoient que les taux resteront à 8,25 %. D'autres baisses sont attendues au cours des trois prochains trimestres, les prévisions médianes suggérant une baisse à 7,25 % d'ici mai.
Le sondage a également révélé que l'inflation devrait s'établir en moyenne à 4,7 % cette année, avec un nouveau ralentissement à 4,3 % l'année prochaine. Ces chiffres sont inférieurs de 0,2 point de pourcentage aux prévisions du mois dernier pour les deux années.
Malgré le potentiel de baisses de taux plus agressives, la nature conservatrice de la SARB et sa proximité avec ce qu'elle considère comme un taux "neutre" suggèrent que des baisses plus importantes sont peu probables à ce stade. L'économiste indépendante Elize Kruger et Jeffrey Schultz, économiste en chef pour les marchés CEEMEA chez BNP Paribas, ont tous deux noté l'approche prudente de la SARB, indiquant que toute baisse serait probablement par incréments de 25 points de base.
La Federal Reserve américaine devrait également abaisser ses taux de 25 points de base lors de chacune de ses trois réunions de politique monétaire restantes cette année, selon un autre sondage Reuters. Cela établit un précédent pour des baisses dans le monde entier, bien que les banques centrales des marchés émergents aient été prudentes quant à des réductions trop importantes des taux en raison des préoccupations concernant l'impact sur les entrées de capitaux et la force des devises locales.
La décision de la SARB intervient à un moment où la plupart des devises des marchés émergents ne devraient pas connaître de nouvelles hausses pour le reste de l'année, malgré la série anticipée de baisses des taux d'intérêt de la Fed américaine.
Selon Schultz de BNP Paribas, le potentiel d'un ralentissement économique mondial, plutôt que l'inflation intérieure, serait le moteur d'une position d'assouplissement plus agressive de la part de la SARB.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.