De manière inattendue, l'économie canadienne a perdu 2 800 emplois nets en juillet, contredisant les prévisions des analystes qui tablaient sur une augmentation de l'emploi. Les gains d'emplois à temps plein ont été annulés par les pertes d'emplois à temps partiel, ce qui a permis de maintenir le taux de chômage à son niveau le plus élevé depuis 30 mois, soit 6,4 %. Ce taux est en hausse depuis janvier, marquant une augmentation de 0,7 point de pourcentage.
La performance du marché de l'emploi en juillet n'a pas été à la hauteur des prévisions des analystes, qui s'attendaient à un gain net de 22 500 emplois et à une légère hausse du taux de chômage à 6,5 %, en raison d'une croissance démographique rapide dépassant l'absorption du marché de l'emploi.
La stagnation du taux de chômage survient dans le sillage de la volatilité aux États-Unis, où une récente hausse du chômage a ébranlé les marchés financiers et suscité des inquiétudes quant à une éventuelle récession. En réaction, les marchés financiers américains anticipent une réduction de près de 50 points de base des taux d'intérêt, un sentiment partagé au Canada où les marchés parient sur une réduction de 25 points de base de la part de la Banque du Canada le 4 septembre, avec des attentes de réductions multiples d'ici la fin de l'année.
Les économistes considèrent que le dernier rapport sur l'emploi publié vendredi aura un impact négligeable sur la politique monétaire du Canada. Cependant, les données sous-jacentes suggèrent un affaiblissement de l'économie, nécessitant une action rapide de la part de la Banque du Canada.
La Banque du Canada, qui a abaissé son taux de référence pour la deuxième fois consécutive le mois dernier, a indiqué que la croissance économique n'a pas suivi le rythme de la croissance démographique, ce qui a conduit à une offre excédentaire et à un ralentissement du marché du travail. Le taux de participation à la population active a également diminué pour atteindre 65 %, son niveau le plus bas depuis 26 ans, si l'on exclut l'année de la pandémie, ce qui indique qu'un segment de la population n'est plus à la recherche d'un emploi.
Le dollar canadien s'est légèrement affaibli, perdant 0,12 % pour s'établir à 1,3744 par rapport au dollar américain, ce qui équivaut à 72,76 cents américains. Le rendement des obligations gouvernementales canadiennes de deux ans a diminué de 2,5 points de base pour s'établir à 3,451 %.
Dans la ventilation sectorielle, le secteur de la production de biens a connu une augmentation de 12 000 emplois, la construction et les services publics étant en tête. À l'inverse, le secteur des services a perdu 14 800 emplois, en particulier dans le commerce de gros et de détail ainsi que dans les postes liés à la finance.
La croissance des salaires des employés permanents s'est également ralentie, le salaire horaire moyen augmentant de 5,2 % sur une base annuelle, contre 5,6 % en juin. Ce taux de croissance des salaires est un indicateur clé pour la Banque du Canada dans son évaluation des pressions inflationnistes.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.