Les marchés asiatiques ont enregistré des gains aujourd'hui, les investisseurs ayant réagi aux commentaires du président de la Réserve fédérale Jerome Powell, qui ont suggéré que les réductions des taux d'intérêt américains pourraient approcher. Le yen est resté à des niveaux jamais vus depuis 1986, ce qui a incité les traders à se montrer prudents quant à une éventuelle intervention japonaise.
L'indice MSCI le plus large des actions de l'Asie-Pacifique hors Japon a connu une hausse modeste de 0,26 %, tandis que l'indice japonais Nikkei a grimpé de 0,49 %, s'approchant du record établi en mars. Les remarques de M. Powell mardi ont indiqué que les États-Unis sont sur la voie de la désinflation, bien qu'il ait noté que davantage de données sont nécessaires avant d'envisager une réduction des taux d'intérêt.
À la suite des commentaires de Powell, les rendements du Trésor américain ont chuté, le rendement du billet à 10 ans se stabilisant à 4,433 % dans les heures de négociation asiatiques aujourd'hui, ce qui a entraîné une baisse du dollar. Les investisseurs prennent également en compte les données récentes qui indiquent que le marché du travail américain est tendu.
Michael Brown, stratégiste senior chez Pepperstone, a interprété les commentaires de Powell comme légèrement plus dovish que les déclarations précédentes, suggérant qu'ils pourraient ouvrir la voie à une réduction des taux en septembre, en particulier avec Powell soulignant les risques de retarder la réduction initiale des taux.
Les participants au marché évaluent actuellement à 69 % la probabilité d'une baisse des taux de la Fed en septembre, avec la possibilité d'un maximum de deux baisses cette année, ce qui représente un changement significatif par rapport aux 150 points de base d'assouplissement anticipés au début de l'année.
Contrairement aux autres marchés régionaux, les actions chinoises ont chuté en début de journée, l'indice CSI 300 perdant 0,27 %. Pendant ce temps, l'indice Hang Seng de Hong Kong a augmenté de 0,3 %. Les données chinoises indiquent que l'activité des services a progressé à son rythme le plus lent en huit mois en juin, et que la confiance a atteint son niveau le plus bas en quatre ans, soulignant la nécessité potentielle d'une plus grande stimulation économique.
L'indice du dollar, qui suit l'évolution de la monnaie américaine par rapport à un panier de six devises, est resté stable à 105,71. Le yen s'est légèrement affaibli à 161,63 pour un dollar, se rapprochant de son plus bas niveau depuis 38 ans atteint mardi. La dépréciation du yen de plus de 12 % par rapport au dollar cette année a été attribuée à l'important différentiel de taux d'intérêt entre les États-Unis et le Japon.
Les spéculations sur l'intervention du marché monétaire japonais sont nombreuses, certains analystes suggérant que les autorités pourraient intervenir si le yen s'affaiblissait encore pour atteindre le niveau de 164-165 par rapport au dollar. Alex Loo, macro-stratège chez TD Securities à Singapour, a indiqué que la menace d'une intervention pourrait freiner l'intérêt de faire baisser le yen.
Ailleurs, l'euro s'échangeait à 1,07455 $, juste à côté de son plus haut de deux semaines atteint lundi, alors que les développements politiques en France ont vu des candidats se retirer des élections pour éviter une division du vote anti-Rassemblement national. Les données sur l'inflation dans la zone euro de mardi ont montré un léger déclin, mais la persistance de l'inflation des services pourrait inquiéter les décideurs politiques.
La livre sterling est restée relativement stable à 1,2685 dollar, dans l'attente des élections législatives britanniques de jeudi, au cours desquelles le parti travailliste d'opposition devrait remporter une victoire significative.
Les marchés des matières premières ont connu une hausse des prix du pétrole, les contrats à terme sur le brut Brent augmentant de 0,44 % pour atteindre 86,62 dollars le baril et les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate augmentant de 0,41 % pour atteindre 83,15 dollars le baril. Le mouvement positif des prix du pétrole a été soutenu par les données de l'industrie américaine qui ont suggéré une forte demande de carburant pendant la saison de conduite estivale.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.