Lors des échanges d'aujourd'hui, les marchés boursiers asiatiques ont affiché une tendance globalement positive alors que la Chine a dévoilé des mesures de relance supplémentaires. Cependant, l'indice Nikkei au Japon a connu une baisse significative en raison des inquiétudes que le nouveau Premier ministre du pays, Shigeru Ishiba, pourrait soutenir une hausse des taux d'intérêt. Ishiba a précédemment critiqué les politiques accommodantes de la Banque du Japon (BoJ), mais il a récemment indiqué que la politique monétaire devrait rester favorable compte tenu des conditions économiques actuelles.
Le Nikkei a plongé de 4,0% alors que les investisseurs anticipaient de nouvelles orientations d'Ishiba, qui a plaidé pour la normalisation de la politique monétaire de la BoJ. L'incertitude persiste quant au rythme et au calendrier de ces changements, malgré les déclarations plus conciliantes d'Ishiba au cours du week-end. Le dollar a connu une hausse de 0,5% à 142,85 yens après une baisse significative vendredi.
Les analystes, y compris l'économiste de HSBC, restent optimistes quant aux perspectives économiques du Japon, suggérant qu'une hausse progressive des taux d'intérêt par la BoJ pourrait être soutenue par des mesures de relance supplémentaires susceptibles de stimuler les dépenses.
La banque centrale chinoise a annoncé son intention d'ordonner aux banques de réduire les taux hypothécaires pour les prêts immobiliers existants d'une moyenne de 50 points de base d'ici la fin octobre. Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'un plan de relance plus large, le plus important depuis la pandémie, dévoilé la semaine dernière. Le responsable de la recherche économique chez Barclays a noté que Pékin prend désormais plus au sérieux les risques de déflation et est parvenu à un consensus sur la nécessité d'une relance budgétaire et de l'utilisation des ressources du gouvernement central pour atténuer le ralentissement économique.
Les indices CSI300 et Shanghai Composite en Chine ont enregistré des gains d'environ 16% et 13% respectivement la semaine dernière, tandis que l'indice Hang Seng à Hong Kong a bondi de 13%. L'indice MSCI le plus large des actions Asie-Pacifique hors Japon a augmenté de 0,2%, atteignant un plus haut de sept mois après une hausse de 6,1% la semaine dernière.
Aux États-Unis, Wall Street a connu une forte performance la semaine dernière, aidée par un rapport d'inflation de base modéré qui a laissé ouverte la possibilité d'une nouvelle baisse de taux d'un demi-point par la Réserve fédérale. Le marché à terme indique une probabilité de 53% d'une réduction de 50 points de base le 7 novembre, l'élection présidentielle à venir ajoutant à l'incertitude.
Les contrats à terme sur le S&P 500 ont progressé de 0,1%, tandis que ceux du Nasdaq ont augmenté de 0,2%. L'indice S&P 500 a connu une hausse de 20% depuis le début de l'année, ce qui pourrait marquer sa meilleure performance janvier-septembre depuis 1997.
Les marchés des changes sont restés stables, l'indice du dollar étant inchangé à 100,41 après une baisse de 0,3% la semaine dernière. L'euro était à 1,1169$, se redressant après le rapport sur l'inflation américaine. La zone euro doit publier ses données d'inflation cette semaine, qui incluront les chiffres de l'Allemagne et un discours de la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde.
Les prix de l'or ont atteint de nouveaux sommets à 2.685$ l'once, bénéficiant d'un dollar plus faible et de rendements obligataires plus bas. Le métal précieux est actuellement coté à 2.664$ l'once, visant son meilleur trimestre depuis 2016.
Les prix du pétrole ont fluctué alors que le potentiel d'une offre accrue de l'Arabie saoudite contrebalançait les tensions au Moyen-Orient. Le Brent était pratiquement inchangé à 71,86$ le baril, tandis que le brut américain a connu une légère hausse de 3 cents à 68,21$ le baril.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.