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Les petites capitalisations se redressent alors que les commentaires de Trump secouent les marchés

EditeurAhmed Abdulazez Abdulkadir
Publié le 17/07/2024 20:50
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L'indice Russell 2000 a progressé de 3,5 % mardi, marquant sa cinquième journée consécutive de hausse supérieure à 1 %. Cette hausse représente la plus longue série de gains de l'indice depuis avril 2000 et l'a propulsé à son plus haut niveau depuis janvier 2022.

Au cours de la semaine écoulée, le Russell 2000 a fait un bond de plus de 10 %, ce qui porte sa progression depuis le début de l'année à près de 12 %. Cette progression réduit l'écart de performance avec le S&P 500 (19 %) et le Nasdaq 100 (21 %) en 2024. Si l'on tient compte de la pondération des grandes entreprises, le S&P 500 à pondération égale a également enregistré une hausse significative, de près de 9 % depuis le début de l'année.

Le pivot vers les entreprises plus petites et axées sur le marché intérieur a été attribué à la spéculation sur les baisses de taux d'intérêt et les implications politiques potentielles d'une présidence de Donald Trump, étant donné que son avance sur les marchés de paris pour une victoire en novembre a grimpé à plus de 70 %.

Les récentes déclarations politiques de M. Trump, qui a notamment appelé Taïwan à financer sa propre défense, ont fait des vagues sur les marchés mondiaux. À la suite de ses commentaires, l'indice de référence de Taïwan a chuté d'environ 1 % et la Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC) a vu ses actions chuter de 3 %. Les actions du secteur des puces électroniques ont été touchées dans le monde entier, ce qui a entraîné une hausse du prix de l'or.

Dans ce contexte, les grandes entreprises technologiques telles que Nvidia (NASDAQ:NVDA) sont sur le point de subir une troisième journée consécutive de pertes. Cette situation fait suite au malaise du marché dans son ensemble concernant le retour potentiel de M. Trump au pouvoir et ses priorités politiques, qui comprennent des réductions d'impôts, une augmentation des droits de douane et des changements en matière de politique étrangère.

La volatilité du marché montre également des signes de résurgence, les contrats à terme du S&P 500 ayant baissé de près de 1 % et ceux du Nasdaq de 1,3 % avant l'ouverture des marchés mercredi. L'indice de volatilité VIX a atteint son plus haut niveau depuis plus d'un mois, ce qui témoigne d'une incertitude accrue sur les marchés.

Sur le plan économique, la désinflation se poursuit aux États-Unis, les contrats à terme tablant sur une baisse des taux de la Réserve fédérale en septembre et anticipant un total de 65 points de base d'ici la fin de l'année.

Cette perspective a été renforcée par les chiffres de l'inflation plus faibles que prévu au Canada en juin. En revanche, les ventes au détail de juin aux États-Unis ont dépassé les attentes et le modèle GDPNow de la Fed d'Atlanta a ajusté ses prévisions de croissance à 2,5 %, contre 2 % la semaine précédente.

Dans les autres nouvelles économiques mondiales, le Royaume-Uni a annoncé un taux d'inflation global de 2 %, conforme aux objectifs mais légèrement supérieur à la prévision de 1,9 %. Cela a entraîné une hausse de la livre sterling, les marchés réévaluant la probabilité d'une réduction des taux de la Banque d'Angleterre le mois prochain.

Mercredi, l'attention se portera sur la production industrielle et les mises en chantier aux États-Unis en juin. La saison des résultats des entreprises se poursuit avec des rapports de sociétés telles que Johnson & Johnson (NYSE:JNJ), Northern Trust (NASDAQ:NTRS), US Bancorp (NYSE:USB), Citizens Financial (NYSE:CFG), et d'autres. En outre, la Réserve fédérale devrait publier son livre beige sur les conditions économiques, et plusieurs de ses responsables devraient s'exprimer.

Au Royaume-Uni, le nouveau Premier ministre Keir Starmer présentera ses projets législatifs, qui visent à répondre aux défis politiques et de croissance économique du pays.

Par ailleurs, le ministre allemand des finances, Christian Lindner, devrait tenir une conférence de presse sur le projet de budget 2025, et le Trésor américain vendra aux enchères 13 milliards de dollars d'obligations à 20 ans.

Reuters a contribué à cet article.

Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.

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