Investing.com – Le dollar change peu contre un panier de devises ce jeudi, après un compte-rendu de la réunion de la Fed « colombe » et les commentaires sur Trésorier américain Steven Mnuchin.
L'indice U.S. dollar, qui mesure la force du billet vert contre un panier d’autres devises, est stable à 101,32 à 09.04 GMT.
L’indice oscille entre un plus haut d’une semaine de 101,32 et un plus bas de 101,16.
Le dollar progressé initialement mercredi après la publication d’un compte-rendu de la dernière réunion de la Fed qui montre que les décideurs sont en faveur qu’une hausse des taux « relativement tôt » si l’emploi et l’inflation suivent leur trajectoire actuelle.
Toutefois, la banque centrale souligne l’incertitude liée au manque de détails sur les politiques économique du président Donald Trump et a mis en garde contre le risque qu’un dollar fort représenterait potentiellement.
Le dollar a été boosté davantage durant la nuit lorsque le trésorier américain Mnuchin ayant encensé un dollar renforcé mercredi, confiant au Wall Street Journal dans une interview qu’il s’agissait « d’une bonne chose » sur le long terme.
Le dollar perd du terrain contre le yen, avec l’USD/JPY en repli de 0,13% à 113,16, s’éloignant d’un plus haut de 113,45.
L’euro est stable avec l’EUR/USD à 1,0554, s’éloignant d’un plus bas de 6 semaines de 1,0492 atteint mercredi.
L’euro a trouvé du soutien mercredi sur l’inquiétude liée aux élections présidentielles françaises après que François Bayrou ait déclaré qu’il ne se présenterait pas et qu’il offrait son soutien au candidat indépendant Emmanuel Macron.
Si Bayrou s’était présenté, cela aurait amoindri le soutient qu’aurait reçu Macron et augmenter les chances de Marine Le Pen de remporter l’élection.
Les investisseurs craignent qu’une victoire de l’extrême gauche puisse conduire à la sortie du pays de l’Union Européenne.
La livre change peu contre le dollar, avec le GBP/USD à 1,2461.
Entre temps, le dollar australien s’est affaibli, avec l’AUD/USD en repli de 0,12% à 0,7692 après que des chiffres aient montré une progression plus importante que prévu des dépenses en capital lors du quatrième trimestre.