PARIS (Reuters) - Vivendi (PA:VIV) a annoncé jeudi avoir bouclé les formalités de vigueur ("Vendor Due Diligence") en vue de céder une participation dans sa maison de disques Universal Music Group (UMG) alors que la fébrilité gagne les investisseurs face à la longueur du processus.
Le groupe de médias et de divertissement, contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré, a annoncé l'été dernier sa volonté de céder une participation dans le numéro un mondial de la musique enregistrée mais il n'a à ce jour toujours pas mandaté officiellement de banques conseils sur la transaction.
Citant des personnes proches du dossier, l'agence de presse Bloomberg a rapporté en début de journée que certains fonds d'investissement rechignaient à se porter candidats face au prix réclamé pour UMG et à la lenteur de la procédure.
Dans un communiqué inhabituel dressant la liste des sujets étudiés par son conseil de surveillance réuni ce jeudi, Vivendi note que le processus "suit son cours".
"La Vendor Due Diligence a été présentée au conseil de surveillance conformément au délai annoncé", lit-on dans le communiqué.
Priée de dire ce jeudi si des banques conseil avaient été désignées, une porte-parole de Vivendi a renvoyé au communiqué publié par le groupe mi-avril à l'occasion de la publication de ses comptes trimestriels indiquant que la sélection se ferait "prochainement".
Vivendi précise par ailleurs que son président du directoire Arnaud de Puyfontaine a évoqué devant les administrateurs "la possibilité pour le directoire, à la suite de l'autorisation donnée par l'assemblée générale du 15 avril 2019, de lancer un programme de rachat d'actions portant sur 5% du capital social".
Le communiqué ne précise pas si une décision a été prise en la matière.
Le conseil a en outre évoqué "les possibilités de développement de Groupe Canal+ à l'international", poursuit le communiqué.
(Gwénaëlle Barzic, édité par Benoît Van Overstraeten)