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Top 5 des événements clés à retenir pour bien aborder la séance US ce jeudi

Publié le 09/04/2020 12:27
Mis à jour le 09/04/2020 12:46
© Reuters.
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Par Geoffrey Smith

Investing.com -- 5,25 millions d'Américains supplémentaires devraient avoir déposé des demandes d'allocations chômage la semaine dernière. Les chiffres sont publiés à 14h30. L'OPEP et la Russie se rencontreront pour discuter d'une éventuelle réduction de la production de quelque 10 millions de barils par jour - mais tout accord sera probablement conditionné à une forme de contribution des États-Unis. Les marchés US devraient commencer la séance en baisse après une hausse dans l'espoir d'un pic de cas de virus à New York, tandis que le Royaume-Uni devrait commencer à emprunter directement auprès de la Banque d'Angleterre - et ni la livre ni le marché obligataire ne semblent s'y intéresser. Voici ce que vous devez savoir sur les marchés financiers le jeudi 9 avril.

1. Mettez votre casque - c'est le moment des demandes d'allocations chômage aux États-Unis

C'est à nouveau le jour des demandes d'allocations de chômage. Le ministère du travail publie ses chiffres hebdomadaires pour les demandes initiales à 14h30, et les analystes ne prévoient qu'une modeste baisse à 5,25 millions par rapport au record de 6,65 millions de la semaine dernière.

Si cela se confirme (et surveillez les révisions des données de la semaine précédente), alors plus de 15 millions d'Américains auront déposé des demandes d'allocations chômage au cours des trois dernières semaines.

Mais les États-Unis ne sont pas les seuls à afficher de tels chiffres records. L'Office fédéral allemand du travail a déclaré que le nombre d'entreprises demandant des subventions salariales au gouvernement avait augmenté de 40% pour atteindre 650 000. Ainsi, plus d'un million d'entreprises ont présenté une demande au cours des deux dernières semaines.

2. Les ministres de l'"OPEP+" discutent d'une réduction radicale de la production

Les principaux exportateurs de pétrole du monde se réuniront par vidéoconférence à 16h pour discuter d'une réduction radicale de la production afin de stabiliser les marchés mondiaux.

Le prix du brut a augmenté après que le ministre algérien du pétrole - un acteur de premier plan dans ce qui est essentiellement une lutte à trois pour les parts de marché entre l'Arabie saoudite, la Russie et les États-Unis - a déclaré que des réductions de 10 millions de barils par jour étaient possibles. A 13h05, les contrats à terme sur le pétrole brut américain étaient en hausse de 6,1% à 26,62$, tandis que les contrats à terme sur le Brent étaient en hausse de 4,2% à 34,23$, leur plus haut niveau en un mois.

Tout accord sera probablement conditionné à une forme de réduction de la production par d'autres grands producteurs tels que les États-Unis, le Brésil et le Canada. Les ministres de l'énergie du G20 se réuniront vendredi pour tenter de convenir d'une formule permettant de consolider tout accord.

La variable clé reste l'acceptation ou non par la Russie et l'Arabie saoudite des projections du gouvernement américain selon lesquelles la production américaine diminuera de quelque 1,2 million de barils par jour d'ici à la fin de l'année en raison des seules forces du marché.

3. Les marchés US devraient ouvrir à la baisse; le sentiment des consommateurs du Michigan attendu

Les actions américaines devraient ouvrir en baisse modérée, le mot d'ordre étant la prudence avant les chiffres du chômage.

À 13h05, le contrat {{8873|futures Dow Jones 30}} était en baisse de 0,3%. Le contrat futures S&P 500 était en baisse de 0,5% et le contrat {{8874|futures Nasdaq 100}} de 0,6%. Les principaux indices avaient augmenté de plus de 3% mercredi après que le gouverneur de New York Andrew Cuomo ait encouragé l'espoir que le virus atteigne bientôt son point culminant dans son état.

L'indice du dollar a baissé de 0,2% à 99,99.

En plus des chiffres des demandes d'allocations chômage, l'indice du sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan à 16h va également étoffer la situation économique

4. Les services de streaming de Disney ont de l'avenir

Walt Disney (NYSE:DIS) a déclaré que son service de streaming Disney+ avait atteint la barre des 50 millions d'abonnés, ce qui lui permet d'être en bonne voie pour atteindre les objectifs à moyen terme dans les temps.

Cela fait suite au déploiement du service dans huit pays européens au cours des dernières semaines, dont la France et le Royaume-Uni.

La société a déclaré qu'elle s'attendait à avoir entre 60 et 90 millions d'abonnements payés d'ici la fin de son exercice 2024.

Le service, qui peut être associé à Hulu et ESPN+, est la pièce maîtresse du pivot de Disney, qui s'éloigne de la programmation télévisuelle linéaire, et est donc essentiel pour son avenir à long terme. Les actions de la société ont augmenté de 7% en réponse à la nouvelle, qui a été publiée après la cloche de clôture mercredi.

5. L'imprimeur de monnaie britannique fait "BRRRRR !" - et les marchés haussent les épaules

Le gouvernement britannique a déclaré qu'il allait augmenter ses emprunts directs auprès de la Banque d'Angleterre, ce qui lui permettra de lever des fonds sans surcharger le marché obligataire.

Cependant, la nouvelle n'a pas réussi à provoquer le genre de chute de ceux qui prédisent le résultat de la pandémie seront une vague d'impression de monnaie inflationniste. La perspective d'une baisse de l'offre à court terme a permis aux prix des Gilt d'augmenter jeudi, poussant les rendements à la baisse d'environ 4 points de base pour les échéances courtes et moyennes, et de 6-7 points de base pour les échéances plus longues.

La livre, quant à elle, a augmenté par rapport au dollar et à l'euro. Les chercheurs d'or ont cependant apprécié la nouvelle, poussant les prix des contrats à terme sur l'or en hausse de 1,3% repassant au-dessus de la barre des 1 700$ l'once.

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