La déprime règne sur les places européennes, alors que les investisseurs s'inquiètent face à la reprise des pressions sur les cours du pétrole et à des données économiques assez ternes.
'La visibilité est toujours aussi faible à court terme et le manque de catalyseur pèse sur la tendance', souligne pour sa part un analyste technique de Barclays (LON:BARC) Bourse.
Le baril de pétrole brut léger américain recule à 35,5 dollars, confirmant la cassure des 36,3 dollars susceptible de déboucher, selon des chartistes, sur une accélération baissière vers les 33,7 dollars de la fin janvier.
Le moral des opérateurs pâtit aussi de l'indice PMI final Markit de l'activité globale dans l'Eurozone, qui ne se redresse que de 53 en février à 53,1 en mars, et s'inscrit donc en dessous de son estimation flash de 53,7.
L'Irlande et l'Espagne sont les seules économies à signaler une accélération de la croissance de leur activité globale. Elle ralentit pour afficher un plus bas de huit mois en Allemagne et se stabilise en France.
'L'économie de la zone euro peine à retrouver son élan au mois de mars, l'indice PMI ne suggérant ainsi une nouvelle hausse trimestrielle du PIB de seulement 0,3% au premier trimestre 2016', constate Chris Williamson, chief economist à Markit.
Par ailleurs, les commandes à l'industrie en Allemagne ont chuté de 1,2% au mois de février en rythme séquentiel, sous l'effet d'une contraction de 2,7% des commandes à l'exportation.
Le DAX de Francfort dévisse de 2,7%, emmené entre autres par une chute de 5,2% de thyssenkrupp après que le groupe ait annoncé le rachat des 26,9% que détient Vale au capital de CSA, sa filiale de sidérurgie au Brésil.
Le FTSE de Londres affiche un repli plus limité de 1,5% sur fond d'un indice PMI des services au Royaume Uni en hausse de 52,7 à 53,7 d'un mois sur l'autre, traduisant ainsi une accélération de la croissance du secteur en mars.
Le CAC40 parisien perd 2,2%, entrainé notamment par un retrait de 5,9% de Peugeot (PA:PEUP) à la suite de la présentation du nouveau plan stratégique du constructeur automobile à horizon 2021. Dans son sillage, Valeo (PA:VLOF) abandonne 4% et Renault (PA:RENA) 3,8%.
A Amsterdam où l'AEX recule de 2%, Gemalto (AS:GTO) lâche 3,3% à la suite de l'annonce du départ, prévu fin août, du directeur général du groupe de sécurité numérique, Olivier Piou.
Le Bel20 de Bruxelles perd 1,8%, sous le poids notamment du groupe énergétique Engie (-3,2%), du chimiste Solvay (BR:SOLB) (-2,9%) alors que seul le distributeur Delhaize (BR:DELB) surnage (+0,2%).
Le PSI de Lisbonne recule enfin de 1,4%, avec là aussi un groupe de distribution - à savoir Jeronimo Martins - comme seule valeur à se maintenir dans le vert (+0,3%).
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'La visibilité est toujours aussi faible à court terme et le manque de catalyseur pèse sur la tendance', souligne pour sa part un analyste technique de Barclays (LON:BARC) Bourse.
Le baril de pétrole brut léger américain recule à 35,5 dollars, confirmant la cassure des 36,3 dollars susceptible de déboucher, selon des chartistes, sur une accélération baissière vers les 33,7 dollars de la fin janvier.
Le moral des opérateurs pâtit aussi de l'indice PMI final Markit de l'activité globale dans l'Eurozone, qui ne se redresse que de 53 en février à 53,1 en mars, et s'inscrit donc en dessous de son estimation flash de 53,7.
L'Irlande et l'Espagne sont les seules économies à signaler une accélération de la croissance de leur activité globale. Elle ralentit pour afficher un plus bas de huit mois en Allemagne et se stabilise en France.
'L'économie de la zone euro peine à retrouver son élan au mois de mars, l'indice PMI ne suggérant ainsi une nouvelle hausse trimestrielle du PIB de seulement 0,3% au premier trimestre 2016', constate Chris Williamson, chief economist à Markit.
Par ailleurs, les commandes à l'industrie en Allemagne ont chuté de 1,2% au mois de février en rythme séquentiel, sous l'effet d'une contraction de 2,7% des commandes à l'exportation.
Le DAX de Francfort dévisse de 2,7%, emmené entre autres par une chute de 5,2% de thyssenkrupp après que le groupe ait annoncé le rachat des 26,9% que détient Vale au capital de CSA, sa filiale de sidérurgie au Brésil.
Le FTSE de Londres affiche un repli plus limité de 1,5% sur fond d'un indice PMI des services au Royaume Uni en hausse de 52,7 à 53,7 d'un mois sur l'autre, traduisant ainsi une accélération de la croissance du secteur en mars.
Le CAC40 parisien perd 2,2%, entrainé notamment par un retrait de 5,9% de Peugeot (PA:PEUP) à la suite de la présentation du nouveau plan stratégique du constructeur automobile à horizon 2021. Dans son sillage, Valeo (PA:VLOF) abandonne 4% et Renault (PA:RENA) 3,8%.
A Amsterdam où l'AEX recule de 2%, Gemalto (AS:GTO) lâche 3,3% à la suite de l'annonce du départ, prévu fin août, du directeur général du groupe de sécurité numérique, Olivier Piou.
Le Bel20 de Bruxelles perd 1,8%, sous le poids notamment du groupe énergétique Engie (-3,2%), du chimiste Solvay (BR:SOLB) (-2,9%) alors que seul le distributeur Delhaize (BR:DELB) surnage (+0,2%).
Le PSI de Lisbonne recule enfin de 1,4%, avec là aussi un groupe de distribution - à savoir Jeronimo Martins - comme seule valeur à se maintenir dans le vert (+0,3%).
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