Les compagnies low cost ne sont donc pas à l'abri... Alors qu'IAG, maison-mère de British Airways et d'Iberia, avait émis un profit warning le mois dernier, et que Lufthansa (DE:LHAG) lui a emboîté le pas hier soir, easyJet (LON:EZJ) a indiqué ce matin ne pas être en mesure de fournir des prévisions sur la fin de l'année.
Le groupe a invoqué des inquiétudes concernant la sécurité sur le Vieux Continent, mais aussi le recul de la confiance des ménages et la volatilité des devises, la livre sterling en tête, malmenée depuis la sortie surprise de la Grande-Bretagne - son pays d'origine et son premier marché - de l'Union européenne (UE).
Un discours peu encourageant, bien éloigné des perspectives souvent très optimistes d'easyJet, dont le titre cède en conséquence 4,6% à 1.075 pence, soit la plus mauvaise performance du Footsie 100.
2 des destinations phare de la compagnie, la France et la Turquie, devraient peser négativement dans la balance au titre du dernier trimestre de son exercice fiscal. L'attentat perpétré à Nice le 14 juillet dernier et le coup d'Etat manqué contre Recep Tayyip Erdogan, qui a donné lieu à une impressionnante purge, portent en effet un coup sérieux au tourisme dans ces 2 pays.
Au bout du compte, easyJet a admis n'avoir qu'une faible visibilité sur ses revenus par siège au quatrième trimestre. Ceux-ci ont d'ores et déjà reculé de 7,7% en données publiées au troisième trimestre (-8,3% à devises constantes), alors que le chiffre d'affaires s'est érodé de 2,6% à 1,196 milliard de livres par rapport à la même période l'an passé.
UBS avait il y a quelques jours substantiellement abaissé sa cible sur la valeur, de 1.585 à 1.150 pence, pointant des facteurs conjoncturels défavorables par-delà la solidité du marché du transport aérien. Le broker helvète avait vu juste...
(G.D.)
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le groupe a invoqué des inquiétudes concernant la sécurité sur le Vieux Continent, mais aussi le recul de la confiance des ménages et la volatilité des devises, la livre sterling en tête, malmenée depuis la sortie surprise de la Grande-Bretagne - son pays d'origine et son premier marché - de l'Union européenne (UE).
Un discours peu encourageant, bien éloigné des perspectives souvent très optimistes d'easyJet, dont le titre cède en conséquence 4,6% à 1.075 pence, soit la plus mauvaise performance du Footsie 100.
2 des destinations phare de la compagnie, la France et la Turquie, devraient peser négativement dans la balance au titre du dernier trimestre de son exercice fiscal. L'attentat perpétré à Nice le 14 juillet dernier et le coup d'Etat manqué contre Recep Tayyip Erdogan, qui a donné lieu à une impressionnante purge, portent en effet un coup sérieux au tourisme dans ces 2 pays.
Au bout du compte, easyJet a admis n'avoir qu'une faible visibilité sur ses revenus par siège au quatrième trimestre. Ceux-ci ont d'ores et déjà reculé de 7,7% en données publiées au troisième trimestre (-8,3% à devises constantes), alors que le chiffre d'affaires s'est érodé de 2,6% à 1,196 milliard de livres par rapport à la même période l'an passé.
UBS avait il y a quelques jours substantiellement abaissé sa cible sur la valeur, de 1.585 à 1.150 pence, pointant des facteurs conjoncturels défavorables par-delà la solidité du marché du transport aérien. Le broker helvète avait vu juste...
(G.D.)
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