Le titre Volkswagen (XETRA:VOWG) chute de près de 4% en fin d'après-midi et affiche une perte de plus de 12% sur la semaine.
Les analystes de Credit Suisse, qui conseillent depuis le mois de juillet de 'sous-pondérer' l'action préférentielle Volkswagen, continuent d'abaisser leur objectif de cours en vue des conséquences financières du 'dieselgate' qui frappe le constructeur automobile allemand. Qui pourraient atteindre de 23 à 78 milliards d'euros, selon les analystes, ce qui pourrait entraîner une levée de fonds. Ramené à 169 euros le 24 août, leur objectif de cours est désormais sabré à 82 euros.
Selon la note de recherche de Credit Suisse, 'les risques négatifs qui affectent (le titre Volkswagen) ne sont pas totalement intégrés dans les cours', ce qui justifie le maintien d'un conseil vendeur.
Rappelons qu'une fraude portant sur des véhicules Audi et Volkswagen a été révélée aux Etats-Unis les 19 et 20 septembre. Selon le groupe allemand, qui n'a pas contesté les faits, 11 millions de véhicules diesel sont concernés par des tests d'émissions dont les résultats ont été faussés par un logiciel. Des procédures sont en cours contre Volkswagen, aux Etats-Unis et dans de nombreux autres pays.
Refaisant ses comptes, Credit Suisse envisage que le 'dieselgate' risque de coûter à Volkswagen, selon les scénarios, entre 23 et 78 milliards d'euros. Et ce alors que sa capitalisation boursière actuelle est de 47,5 milliards.
De surcroît, le dynamisme de la rentable branche de services financiers se trouve contrecarré par le ralentissement probable de la croissance des ventes, sans oublier une hausse du coût de refinancement et des risques de provisions. Or cette filiale 'pèse' près de 150 milliards d'euros au bilan de Volkswagen.
Dans un tel contexte, la trésorerie de la division Automobile du groupe, soit environ 25 milliards d'euros pour l'heure, est jugée 'probablement insuffisante pour couvrir les coûts potentiels de rappel des véhicules, les amendes et la récupération des subventions.' Credit Suisse estime que les rappels de voitures et les amendes risquent de coûter 22,7 milliards d'euros, soit 45 euros par action Volkswagen.
Et Credit Suisse de conclure : même dans le scénario le plus optimiste, nous estimons que le risque d'une augmentation de capital est sérieux.
Après 21,9 euros en 2014, Credit Suisse table sur un bénéfice par action Volkswagen de 19,1 euros cette année avant 14,14 euros en 2016 et 13,69 euros en 2017.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les analystes de Credit Suisse, qui conseillent depuis le mois de juillet de 'sous-pondérer' l'action préférentielle Volkswagen, continuent d'abaisser leur objectif de cours en vue des conséquences financières du 'dieselgate' qui frappe le constructeur automobile allemand. Qui pourraient atteindre de 23 à 78 milliards d'euros, selon les analystes, ce qui pourrait entraîner une levée de fonds. Ramené à 169 euros le 24 août, leur objectif de cours est désormais sabré à 82 euros.
Selon la note de recherche de Credit Suisse, 'les risques négatifs qui affectent (le titre Volkswagen) ne sont pas totalement intégrés dans les cours', ce qui justifie le maintien d'un conseil vendeur.
Rappelons qu'une fraude portant sur des véhicules Audi et Volkswagen a été révélée aux Etats-Unis les 19 et 20 septembre. Selon le groupe allemand, qui n'a pas contesté les faits, 11 millions de véhicules diesel sont concernés par des tests d'émissions dont les résultats ont été faussés par un logiciel. Des procédures sont en cours contre Volkswagen, aux Etats-Unis et dans de nombreux autres pays.
Refaisant ses comptes, Credit Suisse envisage que le 'dieselgate' risque de coûter à Volkswagen, selon les scénarios, entre 23 et 78 milliards d'euros. Et ce alors que sa capitalisation boursière actuelle est de 47,5 milliards.
De surcroît, le dynamisme de la rentable branche de services financiers se trouve contrecarré par le ralentissement probable de la croissance des ventes, sans oublier une hausse du coût de refinancement et des risques de provisions. Or cette filiale 'pèse' près de 150 milliards d'euros au bilan de Volkswagen.
Dans un tel contexte, la trésorerie de la division Automobile du groupe, soit environ 25 milliards d'euros pour l'heure, est jugée 'probablement insuffisante pour couvrir les coûts potentiels de rappel des véhicules, les amendes et la récupération des subventions.' Credit Suisse estime que les rappels de voitures et les amendes risquent de coûter 22,7 milliards d'euros, soit 45 euros par action Volkswagen.
Et Credit Suisse de conclure : même dans le scénario le plus optimiste, nous estimons que le risque d'une augmentation de capital est sérieux.
Après 21,9 euros en 2014, Credit Suisse table sur un bénéfice par action Volkswagen de 19,1 euros cette année avant 14,14 euros en 2016 et 13,69 euros en 2017.
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