Les investisseurs européens attendent la réunion monétaire de la BCE et surtout la conférence de presse de son président Mario Draghi. L'annonce du lancement d'un programme de rachats d'actifs pour stimuler la croissance dans l'eurozone et éloigner la menace de la déflation semble acquise. Reste à en connaître les détails... Dans ce contexte, les places européennes sont proches de la stabililité.
A 11h00, le CAC 40 se replie de 0,3%, tandis que le Dax et le SMI (Zürich), toujours malmené, reculent de respectivement 0,1 et 0,8%. A l'inverse, l'AEX (Amsterdam), le Footsie 100, le Footsie MIB (Milan) et l'Ibex 35 (Madrid) engrangent respectivement 0,1, 0,2 et 0,5 et 0,7%.
Les chiffres hebdomadaires du chômage aux Etats-Unis ne pèseront pas sur la tendance, à tout le moins en Europe, tous les regards étant donc tournés vers la BCE. Comme évoqué, l'annonce d'un 'quantitative easing' ('QE') apparaît désormais certaine.
Toutefois, 'si le QE s'avère être de 50 milliards d'euros par mois sur un an, ce serait très décevant', avertit Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, qui souligne que le succès d'un tel dispositif 'ne dépendra pas uniquement du montant alloué, mais aussi du calibrage du programme et de la mise en oeuvre d'une mutualisation des risques encourus'.
'Une telle intervention est nécessaire car aujourd'hui la croissance en tendance est nulle depuis le premier trimestre 2011 et l'inflation est légèrement négative', observe pour sa part Philippe Waechter, pour qui la BCE ne peut pas se satisfaire d'une telle configuration et va donc intervenir.
La BCE concentrant toute l'actualité macroéconomique et sa décision étant imminente, rares sont les valeurs à s'illustrer ce jeudi matin. On signalera tout de même la hausse de 3,3% du titre Royal Mail. L'opérateur du courrier britannique a fait état d'une progression de 1% de ses revenus sur neuf mois, conformément aux objectifs établis par la direction.
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A 11h00, le CAC 40 se replie de 0,3%, tandis que le Dax et le SMI (Zürich), toujours malmené, reculent de respectivement 0,1 et 0,8%. A l'inverse, l'AEX (Amsterdam), le Footsie 100, le Footsie MIB (Milan) et l'Ibex 35 (Madrid) engrangent respectivement 0,1, 0,2 et 0,5 et 0,7%.
Les chiffres hebdomadaires du chômage aux Etats-Unis ne pèseront pas sur la tendance, à tout le moins en Europe, tous les regards étant donc tournés vers la BCE. Comme évoqué, l'annonce d'un 'quantitative easing' ('QE') apparaît désormais certaine.
Toutefois, 'si le QE s'avère être de 50 milliards d'euros par mois sur un an, ce serait très décevant', avertit Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque, qui souligne que le succès d'un tel dispositif 'ne dépendra pas uniquement du montant alloué, mais aussi du calibrage du programme et de la mise en oeuvre d'une mutualisation des risques encourus'.
'Une telle intervention est nécessaire car aujourd'hui la croissance en tendance est nulle depuis le premier trimestre 2011 et l'inflation est légèrement négative', observe pour sa part Philippe Waechter, pour qui la BCE ne peut pas se satisfaire d'une telle configuration et va donc intervenir.
La BCE concentrant toute l'actualité macroéconomique et sa décision étant imminente, rares sont les valeurs à s'illustrer ce jeudi matin. On signalera tout de même la hausse de 3,3% du titre Royal Mail. L'opérateur du courrier britannique a fait état d'une progression de 1% de ses revenus sur neuf mois, conformément aux objectifs établis par la direction.
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