Wall Street n'a fini au plus bas, mais c'est à peu près le seul constat rassurant que l'on puisse formuler à l'issue d'une séance placée sous le signe des dégagements de bout en bout et qui n'a été ponctuée d'aucun rebond durant 6 heures... sauf à l'occasion de rachats de découvert durant la dernière heure.
Les opérateurs n'ont pas voulu partir 'chargés' à la veille du long weekend du Labor Day (qui sera célébré lundi).
L'indice Dow Jones a chuté de -1,66%, le S&P500 de -1,53% et le Nasdaq Composite de -1,05%.
Sur la semaine écoulée, ces 3 indices ont décroché respectivement de -3,2%, -3,4% et -3%.
La semaine précédente, ils avaient repris seulement +1,1% sur les -6% perdus la semaine du 24/08... et ils ont tous basculé dans le rouge sur l'année écoulée ces derniers jours: une année pour rien, mais pas encore de pertes alarmantes... si l'on s'en tient à la seule performance algébrique.
Il y a pourtant des symptômes troublants: l'indice du stress, le VIX, s'est encore dégradé de +9% pour en terminer à 28 (c'est 'moins pire' que les '50' du 24 août mais cela reste très supérieur à la moyenne haute des précédentes phases de consolidation.
C'est de mauvais augure après la parution du 'NFP', le rapport sur l'emploi US le plus attendu de la semaine aux Etats Unis: il ne dissipe pas le risque d'une hausse de taux dès le 17 septembre prochain.
L'économie américaine a pourtant créé nettement moins d'emplois que prévu en août, d'après le Département du Travail qui a dénombré 173.000 nouveaux postes non agricoles le mois dernier, là où le consensus tablait sur 220.000.
L'administration précise que les emplois ont été créés dans les secteurs de la santé, de l'assistance sociale et des activités financières, alors que les secteurs manufacturier et minier ont perdu des postes.
Mais le taux de chômage des Etats-Unis s'est par contre contracté de 0,2 point à 5,1%, alors que les économistes l'anticipaient stable à 5,3% ou en baisse de seulement 0,1 point.
Il s'agit d'un score qui ne semble pas refléter fidèlement la réalité du marché du travail car le taux de la population active tombe à un nouveau 'plus bas' depuis que la statistique existe (1977).
Autré phénomène marquant de la semaine écoulée, l'hypervolatilité du pétrole, avec des écarts historiques dans tous les sens, parfois d'un jour sur l'autre.
Cela s'est un peu calmé ce vendredi mais le baril chute tout de même de -2,1% à 45,75% en clôture à New York.
Cela a pesé sur le secteur 'énergie' : Range Resource lâchait -4,9%, Halliburton -3,2%, Freeport Mc Moran -3,3%, Baker Fugues -2,9%, Chevron et Exxon Mobil (NYSE:XOM) -2%.
Le Nasdaq a été plombé par Hewlett Packard -3,45%, Yahoo -3%, Seagate -2,6%, Applied Materials -2,4%, Qualcomm -2,3%, Microsoft (NASDAQ:MSFT) -2,1%, Cisco -1,5%, Apple (NASDAQ:AAPL) -1%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les opérateurs n'ont pas voulu partir 'chargés' à la veille du long weekend du Labor Day (qui sera célébré lundi).
L'indice Dow Jones a chuté de -1,66%, le S&P500 de -1,53% et le Nasdaq Composite de -1,05%.
Sur la semaine écoulée, ces 3 indices ont décroché respectivement de -3,2%, -3,4% et -3%.
La semaine précédente, ils avaient repris seulement +1,1% sur les -6% perdus la semaine du 24/08... et ils ont tous basculé dans le rouge sur l'année écoulée ces derniers jours: une année pour rien, mais pas encore de pertes alarmantes... si l'on s'en tient à la seule performance algébrique.
Il y a pourtant des symptômes troublants: l'indice du stress, le VIX, s'est encore dégradé de +9% pour en terminer à 28 (c'est 'moins pire' que les '50' du 24 août mais cela reste très supérieur à la moyenne haute des précédentes phases de consolidation.
C'est de mauvais augure après la parution du 'NFP', le rapport sur l'emploi US le plus attendu de la semaine aux Etats Unis: il ne dissipe pas le risque d'une hausse de taux dès le 17 septembre prochain.
L'économie américaine a pourtant créé nettement moins d'emplois que prévu en août, d'après le Département du Travail qui a dénombré 173.000 nouveaux postes non agricoles le mois dernier, là où le consensus tablait sur 220.000.
L'administration précise que les emplois ont été créés dans les secteurs de la santé, de l'assistance sociale et des activités financières, alors que les secteurs manufacturier et minier ont perdu des postes.
Mais le taux de chômage des Etats-Unis s'est par contre contracté de 0,2 point à 5,1%, alors que les économistes l'anticipaient stable à 5,3% ou en baisse de seulement 0,1 point.
Il s'agit d'un score qui ne semble pas refléter fidèlement la réalité du marché du travail car le taux de la population active tombe à un nouveau 'plus bas' depuis que la statistique existe (1977).
Autré phénomène marquant de la semaine écoulée, l'hypervolatilité du pétrole, avec des écarts historiques dans tous les sens, parfois d'un jour sur l'autre.
Cela s'est un peu calmé ce vendredi mais le baril chute tout de même de -2,1% à 45,75% en clôture à New York.
Cela a pesé sur le secteur 'énergie' : Range Resource lâchait -4,9%, Halliburton -3,2%, Freeport Mc Moran -3,3%, Baker Fugues -2,9%, Chevron et Exxon Mobil (NYSE:XOM) -2%.
Le Nasdaq a été plombé par Hewlett Packard -3,45%, Yahoo -3%, Seagate -2,6%, Applied Materials -2,4%, Qualcomm -2,3%, Microsoft (NASDAQ:MSFT) -2,1%, Cisco -1,5%, Apple (NASDAQ:AAPL) -1%.
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