Les entreprises européennes ont annoncé des rachats d'actions pour un montant total de 38 milliards d'euros en mai. Ce montant est plus élevé que d'habitude mais reste inférieur à la moyenne mensuelle depuis 2017, selon les stratèges de marché de Barclays (LON:BARC).
Au cours des trois derniers mois, les secteurs des Banques, de l'Énergie et des Biens de consommation non essentiels ont été particulièrement actifs en matière de rachats d'actions, avec des niveaux d'activité 1,5 à 2 fois supérieurs à la valeur moyenne supérieure de la fourchette observée pour ces secteurs. Toutefois, seuls les secteurs des banques et des biens de consommation non essentiels ont augmenté leurs annonces de rachat d'actions par rapport à la même période de l'année dernière.
Barclays prévoit que le rythme des annonces de rachat d'actions diminuera au cours des prochains mois. Cette prévision est basée sur la tendance à la baisse des volumes d'annonces mensuelles pendant les mois d'été depuis 2017.
En mai, les entreprises cotées à l'indice STOXX 600 ont réalisé des rachats d'actions pour un montant de 23,4 milliards d'euros, soit le total mensuel le plus élevé depuis 2017. Les secteurs de la banque et de l'énergie ont mené ces rachats, bien que leurs totaux soient inférieurs à ceux de l'année précédente. Les secteurs des biens de consommation essentiels et des biens de consommation non essentiels ont augmenté leur activité de rachat, dépassant la valeur moyenne supérieure de leur fourchette historique.
L'analyse de Barclays montre qu'en mai, les rachats d'actions ont représenté 1,7 % du volume total des échanges de titres, ce qui est supérieur à la moyenne depuis le début de la pandémie de COVID-19. Les rachats des entreprises du secteur de l'énergie ont représenté 5,2 % du volume total des transactions. Les secteurs de la banque, des biens de consommation essentiels et des biens de consommation non essentiels ont également enregistré des volumes de rachat importants.
En ce qui concerne les programmes de rachat d'actions restants, les secteurs des services publics, des matériaux et de l'industrie sont les plus avancés. Les secteurs des biens de consommation essentiels, de la technologie et de la banque ont achevé 30 à 40 % des rachats prévus. La stratégie d'investissement axée sur les entreprises ayant un rendement élevé sur les rachats d'actions a récemment connu une baisse, mais reste plus performante que la stratégie axée sur les entreprises ayant un rendement élevé sur les dividendes.
En Europe, les secteurs de l'énergie, de la banque et de l'assurance ont restitué le plus de liquidités aux actionnaires, tandis que les secteurs des semi-conducteurs, de l'équipement médical et de la pharmacie en ont restitué le moins. Si l'on considère les différentes régions, l'indice OBX en Norvège, le PSI20 au Portugal, le FTSE 100 au Royaume-Uni et l'IBEX en Espagne ont procuré aux actionnaires les rendements les plus élevés en termes de liquidités et de rachats d'actions au cours de l'année écoulée.
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