Par David Wagner
Investing.com – Après une journée hésitante hier, où le CAC 40 a d’abord progressé, avant de s’afficher en baisse de plus de 1%, pour finalement clôturer en hausse de 0.65%, la tendance penche plus franchement en faveur de la baisse ce mardi, alors que l’indice parisien a ouvert en baisse de plus de 1%.
Les investisseurs en Europe restent concentrés sur l'évolution de la pandémie de coronavirus alors que les économies de la région commencent à lever les blocages, mais les marchés du pétrole se sont focalisés sur des mouvements spectaculaires du prix de l'or noir alors que le virus continue à faire baisser la demande, aggravant une surabondance de l'offre.
Le contrat à terme de mai sur le pétrole brut WTI est en effet passé en territoire négatif hier, une première historique liée au double choc d’offre et de demande, et bien que l’or noir soit repassé en territoire positif, les événements d’hier soir devraient peser sur le sentiment aujourd’hui.
Ce mardi matin, les échanges seront potentiellement influencés par la publication de l’indice ZEW du sentiment économique en Allemagne pour le mois d’avril, qui devrait légèrement remonter après un creux historique le mois dernier.
Une zone de résistance clé bloque les hausses du CAC 40
D’un point de vue graphique, on rappellera que toutes les tentatives récentes de rebond du CAC 40 ont été bloquées par une zone de résistance à 4500-4570 points, un seuil qui restera donc clé aujourd’hui.
A la baisse, le seuil de 4400 points semble être le premier support important, non loin de la moyenne mobile 200 heures à 4377 points actuellement, avant le creux de la semaine dernière à 4320 points.
En prenant du recul sur le graphique journalier, on peut constater que le retracement de Fibonacci de 38.2% de la chute visible du 20 février au 16 mars, à 4570 points, a précisément bloqué toutes les tentatives de hausse du CAC 40 depuis le 26 mars.
Cela confirme encore davantage l’importance de la zone de résistance de 4500-4570 points déjà visible en données horaires comme évoqué plus haut.