Un législateur russe de haut rang a accusé Google (NASDAQ:GOOGL) d'être à l'origine d'un ralentissement important de la vitesse de fonctionnement de YouTube sur les ordinateurs de bureau en Russie. Alexander Khinshtein, qui dirige la commission de la politique de l'information à la chambre basse du parlement, a attribué la baisse des performances de YouTube à l'incapacité de Google à mettre à niveau son infrastructure et à sa décision de ne pas débloquer les chaînes de médias russes.
Selon M. Khinshtein, les vitesses de téléchargement de YouTube en Russie ont déjà diminué de 40 % et devraient encore chuter de 70 % la semaine prochaine. Il a déclaré qu'il s'agissait d'une mesure délibérée à l'encontre de YouTube pour ses violations présumées de la législation russe.
L'autorité de régulation des communications, Roskomnadzor, a soutenu ces affirmations, notant que la qualité du service de YouTube se détériorait parce que Google n'avait pas mis à jour ses serveurs Google Global Cache dans le pays.
En outre, M. Khinshtein a reproché à Google de ne pas avoir investi dans l'infrastructure russe et d'avoir laissé sa filiale locale faire faillite. Selon lui, cette faillite est due à l'incapacité de Google à payer les services du centre de données local après la saisie de son compte bancaire par les autorités russes.
En mars 2022, YouTube a bloqué l'accès aux chaînes associées aux médias financés par l'État russe, conformément à une politique interdisant les contenus qui nient ou banalisent des événements violents bien documentés. La plateforme a expliqué que les actions militaires de la Russie en Ukraine étaient couvertes par cette politique et que tout contenu en infraction serait supprimé.
Les difficultés financières rencontrées par la filiale russe de Google ont conduit à son dépôt de bilan, la saisie de son compte bancaire par les autorités russes ayant entravé ses activités, y compris ses obligations de paiement en Russie.
Dans ce contexte, le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a proposé vendredi de bloquer complètement YouTube en Russie. La principale préoccupation de Moscou, telle qu'exprimée par M. Khinshtein, est ce qu'il décrit comme la "politique ouvertement anti-russe" de YouTube et son refus persistant de se conformer aux demandes du Roskomnadzor de débloquer les chaînes russes.
Pour l'instant, Google n'a pas répondu aux accusations de M. Khinshtein. Les utilisateurs russes sont connus pour contourner les restrictions imposées aux médias sociaux en utilisant des réseaux privés virtuels (VPN), une pratique courante face à la censure de l'internet dans le pays.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.