Les indices actions européens se maintiennent dans le rouge ce mardi après-midi, dans un contexte général lourd de menaces et alors qu'une donnée publiée ce matin illustre une locomotive allemande en perte de vitesse.
Madrid et Zurich abandonnent 1,7%, Milan 1,4%, Paris 1,3%, Bruxelles et Amsterdam 1,1%, Francfort 1%, Lisbonne 0,9% et Londres 0,8%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq perdent de concert 0,6%.
'La menace posée par le virus Ebola et le développement de l'Etat islamique, qui s'approche désormais de la frontière turque, sont autant de raisons de se montrer prudents', estime Tony Cross, analyste chez Trustnet Direct.
C'est dans ce contexte maussade qu'a été annoncée ce matin une chute de 4% de la production industrielle allemande, soit son plus fort recul depuis début 2009, alors que les économistes ne tablaient que sur une baisse de 1,5%.
'Bien qu'un rebond de la production industrielle soit probable en septembre, les chiffres de ce jour suggèrent que la dynamique de croissance sous-jacente de l'économie allemande a lourdement ralenti', commente Natixis.
Par ailleurs, la production industrielle a stagné au Royaume Uni en août par rapport à juillet. Plus précisément, elle s'est accrue de 0,1% dans le seul secteur manufacturier, marquant ainsi sa troisième hausse consécutive.
Côté valeurs, Rio Tinto (LONDON:RIO) s'adjuge 2% à 3060 pence à Londres, le géant minier australo-britannique ayant déclaré qu'il ne discute plus d'un rapprochement avec Glencore (LONDON:GLEN) (-2,1% à 332 pence) en réponse à des informations de presse de la veille.
Volkswagen (XETRA:VOWG) (+0,2% à 157,3 euros) et Daimler (XETRA:DAIGn) (-0,5% à 58,7 euros) surperforment à Francfort, les deux constructeurs automobiles allemands ayant fait part des ventes bien orientées pour leurs divisions-phares Volkswagen Passager Cars et Mercedes-Benz.
Fiat (MILAN:FIA) abandonne par contre 2,2% à 7,3 euros à Milan, alors que le constructeur italien a indiqué que toutes les conditions étant désormais remplies, sa fusion avec Chrysler deviendra effective à compter du 12 octobre.
A Paris, Sanofi (PARIS:SASY) dévisse de 1,4% à 85,6 euros, alors que le groupe de santé a reçu 'des allégations anonymes' concernant des paiements inappropriés qui pourraient s'être produits entre 2007 et 2012 dans certaines régions du Moyen-Orient et d'Afrique de l'Est.
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